L’or a franchi pour la première fois la barre des 2 700 dollars l’once, poussé par les tensions croissantes au Moyen-Orient et une course électorale incertaine aux États-Unis, renseigne une dépêche de l’Agence Bloomberg.
Ainsi, a-t-on constaté, À New York, le lingot a atteint 2 720,17 dollars, dépassant son précédent record. La ruée vers les métaux précieux a également profité à l’argent, qui a bondi de 5,5 %, atteignant son plus haut niveau depuis 2012.
L’escalade du conflit entre Israël et le Hamas, ainsi que les préparatifs des élections américaines, ont renforcé l’attrait des valeurs refuges comme l’or, note la source.
Les investisseurs, souvent en quête de sécurité en période d’incertitude, ont réorienté leurs portefeuilles face à ces risques. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de poursuivre les hostilités jusqu’à la libération de tous les otages capturés par le Hamas en 2023, alors que le président américain Joe Biden a plaidé pour la fin de la guerre.
Par Ailleurs, Le dollar a également fléchi, facilitant l’accès à l’or pour les acheteurs internationaux. Avec une hausse de plus de 30 % depuis le début de l’année, les perspectives pour l’or restent optimistes.
Selon une enquête réalisée lors de la réunion de la London Bullion Market Association, les acteurs du marché prévoient un prix de 2 917 dollars d’ici octobre 2025, renforçant ainsi l’idée que l’or reste une valeur refuge incontestable en période de crise.
Flory Musiswa