« Nous constatons que ces gens veulent couper la route Goma-Sake et prendre SOMIKI, la cité de Kibirizi, Kitshanga et prendre aussi Kirolirwe pour aller dans les entités minières de Rubaya (dans le Masisi Ndlr…) Voilà notre inquiétude” alerte le chef de Bambo, cité par la radio onusienne.
Il indique que les rebelles renforcent leurs positions dans le groupement de Tongo en territoire de Rutshuru et ce, depuis qu’ils se sont retirés de la cité de Nyamilima sur l’axe Ishasha-Kiwanja.
La présence de renforts de ces terroristes est signalée depuis vendredi dernier sur les axes Tongo, Mulimbi, Kishishe, Bwiza, Mabenga-Rwindi et la colline de Nyundo,surplombant Kibumba, une autre partie que la rébellion dit avoir quitté.
Cette autorité appelle la RDC à anticiper afin de parer à une éventuelle attaque des terroristes dans ces zones. Il faut signaler que sur les lignes de front dans le Rutshuru, une accalmie précaire s’observe depuis près d’une semaine.
Se battre coûte que coûte
La République Démocratique du Congo n’entend point faiblir ni transiger avec personne quant à la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Cette mise en garde sévère et en même temps le ras-le-bol du gouvernement congolais fait suite au non-respect par le Rwanda, de ses engagements pris dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda et du Mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022.
Selon les autorités congolaises, Kigali qui l’agresse pour la nième fois, a manifesté son refus de cesser de soutenir en hommes et en équipements, le groupe terroriste du M23 auteur, en complicité avec les forces de défense du Rwanda ( RDF) du massacre de 227 civils congolais innocents dans les localités de Kishishe et Pambo dans la nuit du 29 au 30 novembre 2022.
Face à ce soutien avéré condamné d’ailleurs par la Communauté Internationale, la RDC interpelle l’ONU, I’UA, la CAE, la CIRGL et les partenaires bilatéraux et leur demande de prendre leurs responsabilités notamment en sanctionnant, selon leurs mécanismes et règles propres, les autorités rwandaises et les dirigeants du M23 qui ne cessent de les défier et de violer le droit international ainsi que les droits fondamentaux de l’Homme à l’Est de la RDC.
En revanche, le gouvernement de la RDC promet d’assumer toutes ses responsabilités constitutionnelles pour sauvegarder l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de l’État congolais et assurer la sécurité de ses populations.
« Il n’entend point faiblir ni transiger avec personne quant à ce. La RDC est prête à toute éventualité et se défendra par tous les moyens, dans la ligne droite de la déclaration du Chef de l’État le 20 septembre 2022, à la 77ième session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU », a prévenu le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula avant de paraphraser cette déclaration du Président Tshisekedi lors de son allocution à l’ONU.
« Nous, Peuple congolais, sommes décidés, cette fois-ci, à mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est de notre pays, quoi qu’il en coûte ».
Merveilles Kiro