La République démocratique du Congo franchit une nouvelle étape dans l’appropriation des normes internationales de sécurité et de respect des droits humains au sein de son secteur extractif. Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a pris part à Kinshasa, à la cérémonie de clôture des travaux d’élaboration des stratégies opérationnelles du Plan d’action national (PAN), exercice 2026, dans le cadre de l’Initiative des Principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme.
Organisées conjointement par les ministères des Droits humains, des Mines et des Hydrocarbures, ces assises se sont tenues du 15 au 17 décembre à l’hôtel Golden Tulip de Kinshasa. Elles ont réuni un large éventail d’acteurs, notamment des représentants du Gouvernement, des entreprises minières et pétrolières, des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et diplomatiques.
Prenant la parole à la clôture des travaux, aux côtés du ministre des Droits humains, Samuel Bemba, le ministre des Mines a salué la célérité et la qualité des échanges qui ont conduit à l’adoption du Plan d’action national 2025–2030. Structuré autour de sept axes stratégiques, ce document se veut, selon lui, un outil de référence destiné à orienter de manière cohérente les interventions futures en matière de sécurité et de respect des droits humains dans les zones d’exploitation.
Louis Watum Kabamba a également mis en avant l’élaboration d’une feuille de route détaillée pour l’année 2026, traduisant l’engagement collectif des parties prenantes à produire des résultats concrets, mesurables et alignés sur les standards internationaux.
Parmi les recommandations majeures issues de ces travaux figure la mise en place d’un Comité mixte chargé de la mise en œuvre des Principes volontaires. Cette structure, composée des entreprises extractives, des services publics concernés et de la société civile, aura pour mission de garantir une application concertée, inclusive et durable de l’Initiative sur l’ensemble du territoire national.
Réaffirmant la détermination du Gouvernement, le ministre des Mines a assuré que son portefeuille apportera l’accompagnement institutionnel nécessaire à la mise en œuvre effective des décisions prises. Il a insisté sur l’importance de traduire ces engagements en actions concrètes dès 2026, dans le strict respect des lois nationales et des engagements internationaux souscrits par la RDC.
À travers cette démarche, les autorités congolaises entendent renforcer la gouvernance du secteur extractif tout en consolidant la protection des droits humains, condition essentielle à un développement minier responsable et durable.
Pierre Kabakila




