Au cours d’un café de presse organisé lundi 26 février 2024, à la direction générale du Cadastre Minier (CAMI), la nouvelle équipe dirigeante de cette institution, nommé en août 2023, a présenté les avancées majeures enregistrées depuis son avènement.
Les animateurs de la porte d’entrée du secteur minier congolais ont également passé en revue les perspectives pour cette nouvelle année dont principalement la réouverture du guichet. En même temps, ils ont ouvert un cadre d’échanges sur les différentes préoccupations des parties prenantes du secteur extractif.
« Nous sommes heureux de vous ouvrir le Cadastre Minier afin que vous puissiez voir comment les services de l’Etat fonctionnent et essayer de faire un peu plus de pédagogie parce qu’il doit y avoir une relation entre ce que nous faisons et ce qui sont récipiendaires, c’est à dire que des gens qui sont loin doivent savoir comment est-ce que nous procédons et c’est ce qui a été fait par d’abord des questions et puis un tour du paquet pour voir comment on fait une demande d’un titre minier », a déclaré Popol Mabolia, directeur général du CAMI.
Rebondissant sur la préoccupation relative à l’assainissement du secteur minier, Popol Mabolia a révélé la mise à place d’un conseil d’administration mais aussi le toilettage du fichier cadastral des mines confronté à plusieurs irrégularités « venant de ses prédécesseurs ainsi que de certains titulaires des droits miniers ou de carrières ».
« Premièrement, il n’y a jamais eu un conseil d’administration. Il a fallu installer le conseil d’administration. En suite, il y a plein de permis qui ont été donnés. Nous avons regardé cette situation de tous ces 3050 permis qui ont été accordés toutes catégories confondues. Et on a vu qu’il y avait des problèmes sur certaines des choses, la loi n’était pas respectée correctement, n’était pas bien fait. Ça avait pour conséquence de geler au niveau des terrains de carrés miniers qui auraient pu être forés. Et donc, pour cela nous avons procédé à l’assainissement du cadastre minier », a renchéri le directeur général du CAMI.
Chutant dans son intervention, Popol Mabolia a expliqué que « le CAMI a regardé l’application de la loi dans le contexte du cadastre minier ». Il a, par ailleurs, annoncé que le nettoyage du fichier cadastral a permis de récupérer plus de 10.000 kilomètres des carrés miniers.