Initialement annoncée pour ce vendredi 25 novembre, la publication du contrat minier et pétrolier signé entre l’administration Tshisekedi et le milliardaire israélien Gertler, est reportée pour la semaine prochaine. « Probablement pour ce 30 novembre », apprend MINES.CD de sources proches du dossier.
D’après le ministre congolais des finances qui annonçait pour ce vendredi la publication du contenu de ce deal, cet accord est à la phase de finalisation entre l’état congolais et Ventora, ce qui va permettre sa publication incessamment.
« S’’agissant du contrat avec Ventora (Gertler), ce contrat est en phase de finalisation. Il y avait eu un 1er accord paraphé, mais qui a fait l’objet de négociations complémentaires. Dans les tout prochains jours, il devrait être rendu public, d’ici vendredi », a déclaré Nicolas Kazadi.
Et d’ajouter : « En principe dans les prochains jours, il va être rendu public. On espère le faire avant la fin de la semaine, comme prévu. Et on tournera la page de ce contrat pour aller de l’avant. Cela permettra au pays de récupérer ses actifs miniers ».
Par ailleurs, le gouvernement congolais avait justifié la non-publication du contenu de cet accord par les clauses de confidentialité qui l’entourent. Une décision qui allait à l’encontre des prescrits du code minier qui imposent la publication de tous les contrats miniers, leurs annexes et avenants dans le Journal officiel et sur le site web du ministère des mines endéans soixante jours de la date de leur signature.
Selon les autorités congolaises, cet accord a permis à l’Etat de récupérer des actifs miniers et pétroliers, estimés à 2 milliards de dollars en échange notamment d’abandon des poursuites.
En juillet 2022, le Fonds Monétaire International (FMI) et la société civile congolaise réagissaient avec insistance en demandant la publication du protocole d’accord signé entre Dan Gertler et le gouvernement congolais. Ce, en dépit de son (FMI) appréciation sur le fait que le gouvernement organise une table ronde de deux jours sur cette question au profit de la société civile, mais il estimait que cela n’est pas suffisant. La publication de cet accord reste l’une des conditions de validation de la troisième revue et d’un nouveau décaissement du FMI.