Le géant anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction des matières premières, Glencore a, dans un communiqué de presse publié en début de semaine, annoncé son engagement de mettre en œuvre les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.
En même temps, Glencore a affirmé soutenir la déclaration des droits de l’Homme des Nations Unies, mais également la déclaration de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative aux principes et droits fondamentaux au travail. Cette volonté se traduit, entre autres, par le soutien communautaire de Glencore à Kolwezi, dans la province de Lualaba, pour aider à fournir un accès à une éducation de qualité aux enfants de ce coin de la République démocratique du Congo.
« Glencore adopte une approche de tolérance zéro à l’égard du travail des enfants, de toute forme de travail forcé, obligatoire ou servile, de la traite des êtres humains ou de toute autre forme d’esclavage, et cherche activement à les identifier et à les éliminer de sa chaîne d’approvisionnement », a indiqué Glencore dans son communiqué consulté par la rédaction de MINES.CD.
Propriétaire de deux actifs industriels de cuivre et de cobalt sur le territoire congolais – Kamoto Copper Company (KCC) et Mutanda Mining (MUMI) – la société mondiale diversifiée de ressources naturelles et producteur de cuivre et de cobalt en RDC, Glencore, opère dans une région géographique confrontée à des problèmes de travail des enfants associés à l’exploitation minière artisanale et à petite échelle.
« Bien que KCC et MUMI ne traitent pas, n’achètent pas et ne commercialisent pas les minerais de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, nous pensons que cette dernière peut jouer un rôle important et durable dans l’économie de la RDC lorsqu’elle est menée de manière responsable et transparente », a renchéri la même source.
En effet, en partenariat avec d’autres organisations, le géant anglo-suisse multiplie les efforts afin de s’attaquer aux causes socio-économiques « profondes » qui mènent directement au travail des enfants par le biais de programmes d’éducation et de moyens durables de subsistance.
« Glencore ne tolère aucune forme de travail des enfants, aucune forme de travail forcé, obligatoire ou en servitude, aucun trafic d’êtres humains ni aucune autre forme d’esclavage », déclarait Clint Donkin, directeur de Glencore Copper Africa, qui a en même temps reconnu que le travail des enfants représente un grand problème répandu en République démocratique du Congo.
Par ailleurs, il a souligné le fait que Glencore veut faire partie de la solution en apportant un soutien direct par le biais d’investissements sociaux ciblés et en soutenant les efforts de l’industrie pour s’attaquer aux causes sous- jacentes.
Soutien aux initiatives de développement
Dans son communiqué de presse, Glencore a également indiqué avoir soutenu et entrepris la construction de nouvelles écoles et institutions académiques, en a modernisé d’autres et a fait don de matériels pédagogiques ainsi que d’équipement pour soutenir les programmes de développement des enseignants.
À la lumière de ce qui précède, la société anglo-suisse a organisé des colonies de vacances dans la province du Lualaba pendant les vacances scolaires, fournissant aux enfants des matériels scolaires, des jouets, des repas quotidiens et des trousses scolaires.
« L’entreprise soutient des initiatives de développement d’entreprises qui offrent des moyens de subsistance alternatifs et durables, tels que l’agriculture et l’élevage, la couture et la menuiserie. Elle collabore avec des ONG locales et des églises pour organiser des colonies de vacances afin d’offrir des possibilités d’apprentissage et d’empêcher les enfants de participer aux activités de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle », a ajouté le communiqué de presse de Glencore.
Pour sa part, Clint Donkin a expliqué qu’en aidant à s’attaquer aux causes socio-économiques profondes du travail des enfants et en offrant aux enfants d’aujourd’hui des meilleures opportunités, de l’éducation scolaire au développement des compétences, « ils peuvent aider les communautés qui leur accueillent à diversifier leurs économies ».
Comme souligné dans sa communication, le géant anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction de matières premières, Glencore, est membre fondateur de la Fair Cobalt Alliance (FCA), qui rassemble les acteurs de la chaîne d’approvisionnement et les parties prenantes pour stimuler le développement du cobalt équitable en soutenant la professionnalisation de la gestion des sites ASM ; et contribue à mettre fin au travail des enfants.
Monge Junior Diama