Dans son rapport financier pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, Ivanhoe Mines a rendu public les résultats annuels de sa mine de cuivre Kamoa-Kakula, en République démocratique du Congo.
Selon les données consultées par MINES.CD, l’extraction de cette mine a atteint un volume record de 8,54 millions de tonnes à une teneur moyenne de 5,23 % de cuivre au cours de l’année passée.
Malgré les défis rencontrés, Kamoa-Kakula a réussi à produire 393 551 tonnes de cuivre sous forme de concentré en 2023, atteignant ainsi sa fourchette de production prévue. Ces résultats témoignent de la capacité de l’entreprise à relever les défis opérationnels et à maximiser son rendement.
Dans le même rapport, Marna Cloete, présidente d’Ivanhoe Mines, et David Van Heerden, chef des finances de l’entreprise, ont également donné une mise à jour sur les opérations et le développement des projets.
Ils ont annoncé que les émissions de carbone par unité de cuivre de Kamoa-Kakula, déjà parmi les meilleures de leur catégorie – scopes 1, 2 et 3 – devraient être réduites de 46 % supplémentaires après l’achèvement de la fonderie sur site de 500 000 tonnes par an, prévu pour le quatrième trimestre de cette année.
En outre, Ivanhoe Mines a annoncé avec satisfaction l’avancement de plusieurs autres projets. La remise à neuf de la turbine n°5 du barrage d’Inga II, qui sera achevée à 60 % dans les délais et dans les limites du budget, permettra de produire 178 mégawatts d’énergie hydroélectrique verte à partir du quatrième trimestre 2024.
De plus, le concentrateur Kipushi est terminé à environ 85 % et devrait commencer sa production au deuxième trimestre 2024.
Pour rappel, Ivanhoe Mines, société minière canadienne de premier plan, est engagée dans le développement et l’exploitation de ses quatre principaux projets miniers en Afrique australe. En plus de l’expansion réussie de Kamoa-Kakula en RDC, l’entreprise travaille sur le développement de Platreef en Afrique du Sud, un projet majeur impliquant le palladium, le nickel, le platine, le rhodium, le cuivre et l’or. Elle redémarre également la mine historique de Kipushi en RDC, riche en zinc, cuivre, plomb et germanium.