Ivanhoe Mines, l’une des principales sociétés minières opérant en République démocratique du Congo, a annoncé mardi des développements majeurs dans sa capacité de production énergétique et minière, notamment une augmentation de l’énergie hydroélectrique et des niveaux records de production de cuivre.
Dans un communiqué parvenu à MINES.CD, la firme a révélé avoir produit 20 mégawatts d’énergie hydroélectrique importée supplémentaire, grâce à l’exploitation de la turbine N°5 d’Inga II. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale de réduction de l’empreinte carbone et d’amélioration de la durabilité de ses opérations minières.
« Cette augmentation pourrait signifier une expansion de ses installations pour produire plus d’énergie renouvelable afin de soutenir ses opérations minières et réduire son empreinte carbone », note Ivanhoe Mines.
Production quasi record de cuivre
Pour le premier trimestre 2025, la coentreprise Kamoa-Kakula a livré 133 120 tonnes de cuivre, contre 86 117 tonnes sur la même période l’année dernière. Une performance qui traduit l’amélioration continue des performances opérationnelles de la mine.
La société a également indiqué qu’une capacité additionnelle de 30 mégawatts d’hydroélectricité est attendue dans les prochains mois, et que jusqu’à 50 mégawatts devraient être disponibles à partir du quatrième trimestre 2025.
Une répartition claire du capital et des résultats porteurs d’avenir
L’État congolais détient 20 % d’intérêts dans le projet Kamoa-Kakula. Ivanhoe Mines et le géant chinois Zijin Mining en possèdent chacun 39,6 %, tandis que Crystal River Global Limited détient 0,8 % du capital.
La mine a par ailleurs enregistré une production record durant les deux dernières semaines de mars, grâce à la performance de sa nouvelle Phase 3, atteignant un rythme annualisé supérieur aux prévisions de 2025. Le concentrateur a, lui aussi, dépassé sa capacité nominale, avec un débit et une production records.
Ivanhoe Mines prévoit de publier ses résultats financiers du premier semestre 2025 après la clôture des marchés.
Daniel Bawuna