Recadrant les propos du Secrétaire général permanent du Syndicat national de finances (SINAFI), Amisi Aridi, qui accusait son remplaçant de « dictature », le collectif des agents et cadres de l’administration centrale des mines a, dans une récente déclaration, appelé le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, à assainir en toute urgence l’administration minière congolaise.
« Il n’y a jamais eu dictature dans l’administration susdite, la délégation syndicale participe à toutes les commissions liées aux primes des agents, gestion du personnel et même celles liées aux dossiers des différentes sociétés minières. Ils ont donc un quota quant à ce », a indiqué André Kaluba, porte-parole de ce collectif.
Le collectif des agents et cadres de l’administration centrale des mines a, par ailleurs, souligné que Amisi Aridi a été « complice » d’un arrêté qui consistait à régulariser 78 nouvelles unités, mais qui « avait pris 4084 n’ayant jamais presté aux mines », ce qui a pour conséquence, « l’émiettement des primes et l’incapacité d’accueil ».
Intervenant aux antennes d’une radio de la place, Amisi Aridi avait révélé qu’au sein du secrétariat général aux mines, « règne un climat très malsain depuis un certain moment », plus particulièrement avec l’admission de l’actuel Secrétaire général qui s’adonne à « museler complètement la délégation syndicale ».
« Depuis qu’il est là, il a installé la sienne et se met à violer, à longueur des journées, les instructions de la hiérarchie dont notamment celle de son ministre de la Fonction publique », argumentait-il.
Poursuivant ses propos, Amisi Aridi avait affirmé que dans les ordres de mission très importants, l’actuel Secrétaire général place « de nouvelles unités et même des agents inconnus » au sein du secrétariat général des mines, où, selon lui, il a instauré une « pure dictature administrative ».
« Tous ces méfaits, nous les avons repris dans un mémorandum que nous avons déposé depuis le 14 avril, chez le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique. Nous dénonçons parce qu’actuellement, il y a une instruction du vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique qui interdit l’utilisation et transfert des nouvelles unités, ce qui n’est pas le cas au secrétariat général des Mines. Tout ce que nous disons là est vérifiable », ajoutait-il.
Marcus Kasembe