La coordination des actions de plaidoyer de la société civile pour la gouvernance des ressources naturelles a invité les ministres des mines et celui des affaires sociales à confier aux autorités provinciales et locales la gestion de la dotation minimale de 0,3% du chiffre d’affaires des entreprises minières œuvrant dans les provinces minières. Ils ont fait cette déclaration dans une correspondance dont une copie est parvenue à la rédaction de MINES.CD ce mercredi 28 septembre 2022.
Dans cette correspondance, ces organisations de la société civile ont désapprouvé la démarche selon laquelle les équipes chargées de la désignation et de l’installation des organismes de la gestion de la dotation minimale de 0,3% viennent exclusivement de Kinshasa.
« Les organisations signataires désapprouvent la procédure instaurée par les deux ministères qui voudraient que les équipes chargées du processus de désignation et d’installation de ces organismes spécialisés viennent de Kinshasa, la capitale, alors qu’il existe des services déconcentrés et décentralisés en province et au sein des ETD( entités territoriales décentralisées) concernées qui pourraient effectuer ce travail de manière rapide et sans frais et ensuite faire rapport aux deux ministres.», ont-elles déclaré.
Par ailleurs, ladite coordination des organisations de la société civile, a salué l’installation de « quelques organismes spécialisés chargés de la gestion de la dotation minimale de 0,3% du chiffre d’affaires des entreprises minières dans les provinces du Lualaba, du Haut-Katanga, du Haut-Uélé et Kasaï oriental ».
Elles ont réitéré l’appel lancé aux ministères des mines et des affaires sociales mais également appelé ces derniers à « supprimer immédiatement » les charges financières « illégales » mises sur les comptes des entreprises minières.