Lors du briefing tenu mardi 19 mars à Kinshasa, Freddy Yodi Shembo, Directeur Général de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés ( APCSC), a fait savoir que la totalité de 7 milliards USD issue de la signature du 5e avenant du contrat minier renégocié, entre Kinshasa et les entreprises minières chinoises dont la SICOMINES, sera injectée dans le projet de modernisation des infrastructures routières.
Face au besoin d’avoir des routes viables, le DG de l’APCSC, a renseigne que les projets intégrateurs seront la priorité orientés vers la liaison des provinces.
« Les 7 milliards USD de la convention sino-congolaise ne suffiront pas pour faire tout notre réseau routier prioritaire. Nous avons un gros déficit. S’il faut voir tout le réseau routier que nous avons plus de 50.000 kilomètres, s’il faut l’asphalter, nous irons au-delà de ce montant. Les critères qui vont militer pour la sélection des projets routiers seront d’abord des projets intégrateurs. Il est important que nous puissions désenclaver le pays, que nous puissions connecter les routes qui en facilitent le développement », a indiqué Freddy Yodi Shembo.
Ce faisant, l’APCS qui est l’organe étatique du partenariat notamment publics-privés, a reçu, la mission d’initier des projets de partenariat publics-privés pour booster le projet de désenclavement du pays.
« La structure que nous conduisons aujourd’hui a donc vocation de piloter, c’est à dire initier, manager des projets colossaux, des partenariats publics-privés de l’ordre d’un minimum de 1 milliard USD qui interviennent dans le domaine des infrastructures et des ressources naturelles », a ajouté Freddy Yodi.
Par ailleurs, il précise que les attributions de son organe ne se limitent pas seulement dans l’affaire sino-congolais, contrat conclu en 2008 entre le groupe d’entreprises chinoises GEC et la Gecamines, en échange des gisements contre les infrastructures, mais elle s’étend dans d’autres horizons et secteurs.
« Nous ne sommes plus limités aux chinois, nous avons la lattitude aujourd’hui, de parler à des partenaires américains, émirats (…) Et nous ne sommes plus limités au programme sino-congolais. Nous sommes appelés à être l’interface du gouvernement congolais dans toutes conventions de collaboration. Dans le cadre de l’APCSC, on ne se limite plus qu’aux minerais, on est étendu sur toutes les ressources naturelles ( les mines, les hydrocarbures, terres arables, les forêt). Des ressources naturelles que nous devons valoriser et mettre à profit pour faciliter la construction de notre pays et faciliter son développement», a-t-conclu.