Philanthrope, entrepreneur et Directeur Général d’AKATA RDC – une société congolaise travaillant aussi en tant que consultant en gestion minière et fournisseurs de services techniques – Landry Meya apporte son soutien à la vision du Président Tshisekedi de créer une classe moyenne des millionnaires congolais. Évoluant dans la sous-traitance du secteur minier, cet entrepreneur congolais – avec dans son actif plus de 20 ans d’expérience dans les mines – dit croire en cette vision du Président Tshisekedi et insiste sur le travail comme accélérateur de la matérialisation de cet idéal.
« La vision du chef de l’État est claire, c’est de créer une vraie classe moyenne, une classe des millionnaires. Je pense que c’est possible. Pas par des propagandes mais par le travail et nous qui sommes sur terrain, le travail nous le faisons déjà. Nous connaissons tout ce qui se passe dans le secteur minier, surtout dans le secteur de la sous-traitance », a-t-il confié au micro de MINES.CD.
Dans la même foulée, le patron d’AKATA RDC estime que la cohorte de sous-traitants locaux constitue déjà un « appui » pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat. Pour cimenter cet élan, il recommande à l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) de jouer son rôle de gardien des intérêts des sous-traitants locaux pour finalement donner corps à ce rêve.
« Nous pensons également que nous serons un appui pour se rassurer que cette vision du Chef de l’État se matérialise et dans tout cela, je pense que c’est l’ARSP qui est notre interlocuteur, qui est au milieu entre le Président de la République et les sous-traitants congolais, a un rôle capital à jouer pour que cette vision du Chef de l’État devienne une réalité », a-t-il fait remarquer avant de souligner que « si nous voulons faire avancer l’agenda congolais, nous devons faire confiance aux sous-traitants locaux ».
L’ARSP doit collaborer avec les sous-traitants
L’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) a été invitée à collaborer avec les sous-traitants congolais pour trouver des solutions devant faciliter et accélérer la mise en application de la loi qui vise à rendre obligatoire la sous-traitance des activités annexes et connexes de l’activité principale et à la réserver, quelle que soit sa nature, aux entreprises congolaises à capitaux congolais en vue d’en assurer la promotion et favoriser ainsi l’émergence d’une classe moyenne congolaise. Invitation lancée par Landry Meya.
« Je pense qu’à ce jour nous n’avons pas encore une très bonne collaboration avec l’ARSP et je pense également que nous sommes obligés à travailler ensemble, pour trouver des vraies solutions et que cette loi sur la sous-traitance soit respectée », a lancé Landry Meya, qui tient à la vulgarisation de cet instrument juridique.
Sur terrain, la loi sur la sous-traitance souffre d’applicabilité, près de la majorité d’entreprises minières n’en tiennent pas compte.
« La loi 17/ 001 existe, mais c’est aux hommes de faire appliquer et à faire respecter cette loi. Aujourd’hui ce que j’estime à ce jour les sociétés principales à 90% ne sont pas en mesure ou ne sont pas encore prêtes à respecter cette loi. C’est aussi ça le problème que nous avons en RDC, voilà pourquoi nous avons ce souci de concurrence déloyale qui existe entre nos sociétés locales et les sociétés étrangères qui continuent à attraper des marchés dans des mines [des sociétés principales]. Et donc il faut qu’il y ait une certaine volonté de ces sociétés principales qui se trouvent dans notre pays de respecter de respecter cette disposition. Je pense que l’autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP) a un rôle très important à jouer dans le respect de cette loi », a expliqué Landry Meya.
À cet effet, il appelle l’ARSP au travail, en précisant que « le temps n’est plus à la propagande ou quoi que ce soit. Il est vraiment important qu’elle (ARSP) fasse des inspections dans toutes ces sociétés en RDC, pour se rassurer qu’elles respectent la loi. »
Stéphie MUKINZI M, depuis Kolwezi