En République démocratique du Congo (RDC), l’acquisition de l’immeuble ex-Sabena, aujourd’hui propriété du Cadastre Minier (CAMI), a fait l’objet d’accusations infondées faisant état d’un prétendu détournement impliquant la famille du Chef de l’État Félix Tshisekedi. La Direction générale du CAMI a, dans un communiqué, démenti fermement ces allégations qu’elle qualifie de « propagées par des réseaux médiatiques mafieux ».
Une acquisition pour moderniser l’administration minière
Situé sur le Boulevard du 30 juin à Kinshasa, l’immeuble ex-Sabena a été acquis pour améliorer les conditions de travail du personnel et renforcer l’efficacité de la gestion du secteur minier, pilier essentiel de l’économie nationale.

La Direction générale du CAMI précise :
« L’immeuble ex-SABENA, qui appartient désormais au Cadastre Minier, n’a pas été détourné par la famille du Chef de l’État. Il n’a pas non plus été acheté à 40 ou 50 millions de dollars. Aucune surfacturation. Aucune ingérence politique. Tout a été fait dans le strict respect de la loi.»
Procédure conforme aux lois en vigueur

Le représentant du personnel du CAMI, Peter Lusa, a également réagi, assurant que l’ensemble de la procédure a été menée dans le respect des dispositions légales et sous la supervision des autorités compétentes.
Le CAMI, tout en se réservant le droit d’engager des poursuites judiciaires, a dénoncé une campagne de désinformation visant à « discréditer l’actuel comité de direction et, par extension, les institutions publiques ayant validé cette acquisition importante pour l’administration minière ».
L’ANEP confirme la régularité de l’acquisition

Le 17 juillet 2025, le Directeur général du CAMI, Popol Mabolia, a reçu une délégation de l’Association Nationale des Établissements Publics et Entreprises du Portefeuille (ANEP), conduite par son Administrateur Secrétaire Exécutif, Patrick Ngulu Mbiobawhul.
Lors de cette visite de terrain au nouvel immeuble, l’ANEP a réaffirmé publiquement la transparence de cette acquisition :
« Aucune surfacturation ni interférence politique n’a entaché la procédure. L’immeuble appartient désormais à l’État congolais. »
Cette visite a également permis de suivre l’avancement des travaux de rénovation de l’ex-bâtiment Sabena et d’évoquer la problématique du SMIG pour le personnel.
En somme, jusqu’à présent, aucune preuve tangible n’a été apportée pour étayer les accusations de détournement impliquant la famille du Chef de l’État. Le CAMI et son personnel syndical ont réitéré leur engagement à collaborer avec les autorités compétentes pour garantir la transparence totale de cette opération.
Daniel Bawuna