Au terme d’un atelier organisé par le conseil Présidentiel de veille stratégique (CPVS), le cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier, a recommandé « la révision du code minier » et du « règlement minier». Pour cette structure, cette démarche vise la conformité de tous les documents à la réalité de terrain.
Axé autour du thème « Quelles solutions innovantes pour répondre effectivement aux défis qui affectent le secteur minier en RDC?», cet atelier a été l’occasion pour le cadre national de concertation du secteur minier, de solliciter également la mise en place d’un mécanisme efficace de suivi de la gestion des revenus infra-nationaux et élargir la liste des minéraux stratégiques que dispose la République démocratique du Congo.
Selon François Mwamba, Coordonnateur de CPVS, après avoir déniché quelques failles qui contournent le secteur, il estime que plusieurs options devraient être revisitées pour que ce dernier, qui est le poumon de l’économie congolaise, réponde favorablement aux attentes de la population.
« Le secteur minier est un secteur essentiel par rapport à notre économie. Mais ce secteur aujourd’hui ne procure pas au niveau de la population ce à quoi il a droit, compte tenu du potentiel dont dispose notre pays », a souligné le coordonnateur de CPVS, François Mwamba.
Et de renchérir « Notre tâche c’est non seulement d’avoir produit des propositions, mais il faut maintenant se mettre au travail pour que ces recommandations puissent être réellement appliquées. Et je suis convaincu que si tout ce qui a été dit ici est appliqué il y aura un changement.»
De leur côté, les participants à cet atelier ont loué l’initiative qui a permis aux parties prenantes du secteur extractif d’échanger sur des questions liées à l’amélioration de la bonne gestion des ressources naturelles et stratégiques.
Il sied de noter que cet atelier de deux jours a été organisé à Kinshasa capitale congolaise. Plusieurs personnalités et acteurs nationaux qu’internationaux du secteur minier ont pris part aux travaux.