Après un temps d’arrêt, le Gouvernement congolais décide de relancer les activités du Programme Sino-congolais pour le développement des infrastructures en République Démocratique du Congo.
À la suite de la signature de l’avenant n°5 de la convention sino-congolaise le 15 mars dernier, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé à la relance des activités du programme Sino-congolais, ce lundi 18 mars à Kinshasa, au cours d’une cérémonie organisée au siège de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC).
Signé depuis 2008, ce programme, qui vise le développement des infrastructures en RDC, en échange des ressources naturelles, avait été suspendu pour n’avoir pas répondu aux attentes des congolais en terme d’infrastructures, ce qui a conduit aux nouvelles négociations entre le Gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises (GEC).
« Cette renégociation marque un nouveau tournant pour la relance des activités du Programme sino-congolais et recommande à chacun et à tous une détermination, et un engagement fort en vue d’opérer les meilleurs choix pour le bien de notre pays », a déclaré Sama Lukonde, tout en saluant les efforts du Chef de l’État, Félix Tshisekedi dans le processus qui a conduit à la a révision du contrat entre Kinshasa et Pékin.
Et d’ajouter :« Cette relance, voulue par le Chef de L’État, doit être un nouveau départ dans la gestion harmonieuse du Programme sino-congolais, dont la finalité est de léguer au peuple congolais des infrastructures d’intérêt général et de qualité ».
Dans cet ordre, Sama Lukonde a appelé également l’APCSC à s’appuyer sur cette expérience du Programme Sino-congolais pour l’étendre à d’autres conventions de collaboration : « Ceci nécessite que l’APCSC puisse pleinement jouir de toutes ses prérogatives vis-à-vis des partenaires concernés », a-t-il ajouté.
Selon le Directeur Général de cette agence, Freddy Yodi Shembo, l’APCSC est un instrument stratégique du gouvernement, en ce qu’elle est son bras ouvrier pour le développement intégré du pays. D’une part, elle se veut le trait d’union entre l’exploitation des ressources naturelles et les besoins en infrastructures de base. C’est aussi cette structure qui sert d’interface entre les différentes parties et entités intéressées par les projets issus des accords de collaboration ou de coopération en matière d’infrastructures de base et des ressources naturelles.