L’installation effective de la chaîne de valeur de Lithium dans les provinces du Haut Lomami et du Tanganyika ont été au centre des échanges mardi entre la ministre des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi et quinze (15) députés nationaux de la province du Haut-Lomami et du Tanganyika.
A l’issue de leur entretien, la députée nationale, Odette Mwamba Banza s’exprimant au nom de tous les députés, est revenu sur la nature des intervenants dans la réalisation de ce projet combien important.
« Notre souci consiste à l’installation effective de cette chaîne de valeur, qui favorisera non seulement le développement mais aussi l’équilibre dans la rétribution économique auprès de la population. Nous voulions aussi savoir qui seront les intervenants dans l’exploitation de Lithium afin de faire bénéficier ses retombées à la population. ».
De son côté, la ministre Antoinette N’Samba Kalambayi, a promis de ne ménager aucun effort pour le développement du secteur minier en RDC.
COMINIERE bientôt dans ses droits
La ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina a promis de s’investir pour défendre les intérêts de l’Etat congolais, au sein de la société Commerciale et minière du Congo ( COMINIERE), en matière d’exploitation du lithium de Manono, au cours d’une séance de travail dans son cabinet dans la commune de la Gombe avec les élus nationaux des provinces du Tanganyika et du Haut-Lomami.
« Je vais remettre la COMINIERE dans ses droits. Mon combat est celui de défendre les intérêts de l’Etat au travers cette société minière qui est une entreprise du Portefeuille», a-t-elle rassuré à la délégation des élus nationaux du Tanganyika et du Haut-Lomami.
Cette délégation des députés était venue présenter à la ministre d’Etat les préoccupations des populations de ses deux contrées autour de l’exploitation du lithium, utile à la fabrication des batteries électriques.
La ministre Adèle Kayinda a fait savoir que la COMINIERE a été prise en otage par ses partenaires et forcée à ne pas travailler, malgré ses ressources. Cette situation était entretenue à cause notamment de la confusion structurelle qu’entretenait l’AVZ. « Cette entreprise agissait entant qu’AVZ avec la COMINIERE alors que sur certains de ses documents il s’agit de AVZ minéral et AVZ international sur d’autres », a-t-elle dit.
Et d’ajouter : « cette même entreprise se déclare avoir 75 % au lieu 60% de part dans sa joint-venture dans l’objectif de s’inscrire dans les institutions boursières puis lever les fonds alors qu’à Manono, elle, ne dispose d’aucune réalisation à impact visible depuis son installation, il y a 6 ans », a encore déclaré la ministre d’Etat.