En marge de la 8ᵉ édition du Forum Alternative Mining Indaba, qui se tient à Kolwezi du 2 au 4 octobre 2024, la plateforme Southern Africa Resource Watch (SARW) a soulevé une question cruciale : comment faire en sorte que le secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC) devienne une bénédiction, et non une malédiction, pour le peuple congolais ?
Le représentant des organisateurs, prenant la parole au nom du Président Claude Kabemba, absent en raison d’un empêchement, a souhaité la bienvenue aux participants, en soulignant l’importance de l’AMI en tant que plateforme de dialogue sur la gouvernance du secteur minier.
Assurer une gouvernance responsable et transparente
Il a rappelé que la RDC est un acteur clé dans le secteur des minéraux critiques, et que l’Alternative Mining Indaba constitue une initiative essentielle pour promouvoir une gouvernance transparente et responsable.
La société civile, par le biais de cette plateforme, doit veiller à ce que les pratiques du secteur minier respectent les normes de bonne gouvernance et servent les intérêts des populations locales.
« Notre contribution, fondée sur des preuves et des recommandations constructives, repose sur la vérité », a-t-il affirmé, ajoutant que l’AMI se distingue par son approche basée sur des faits et ses recommandations précises, formulées de manière constructive. L’objectif ultime étant de garantir que les richesses minières profitent effectivement aux Congolais et ne deviennent pas une source de malheur.
Il a également rappelé que l’AMI, tout en respectant la séparation des pouvoirs et les principes de gouvernance constitutionnelle, tient les sociétés minières responsables de leurs actions.
« Dans chacune de nos éditions, nous faisons des propositions concrètes et adaptées aux réalités contemporaines », a-t-il précisé.
La transition énergétique au centre des discussions
Placé sous le thème « minerais critiques et transition énergétique : activer la voix et le pouvoir des peuples pour une transition énergétique juste », ce forum réunit des acteurs publics, privés et des représentants de la société civile pour débattre des enjeux liés à l’exploitation minière dans le cadre de la transition énergétique mondiale.
« Nous voulons amplifier la voix des populations pour une transition énergétique juste », a souligné le représentant des organisateurs, insistant sur l’importance de garantir des conditions équitables pour les populations locales dans ce processus mondial.
Pour un avenir prospère, SARW s’est engagé à perpétuer la mission de l’AMI, en vue de promouvoir la bonne gouvernance et la justice sociale dans le secteur minier, avec l’espoir que les mines deviennent une véritable bénédiction pour le peuple congolais.
Flory Musiswa
