Situé à 20 kilomètres de Kakula dans la province du Lualaba en République démocratique du Congo, le gisement de Makoko détenu par Ivanhoe Mines, une société minière canadienne, est d’ores et déjà compté parmi les grandes découvertes du cuivre au monde.
Selon le professeur Jean-Marie Kande, qui s’est exprimé sur les antennes de la radio onusienne, ledit gisement va permettre à ce que la durée de vie de mines d’Ivanohe en RDC puisse être « rallongée ».
« Cette découverte permettra à la mine d’Ivanhoe de mettre effectivement à la disposition de la RDC et de tous les opérateurs miniers et usagers du cuivre, un peu plus des matières. Parce qu’à ce jour, la transition énergétique exigerait d’ici l’horizon 2030, la production de cuivre qui a été produite il y a de cela 30 ans. Cependant, pour arriver à cet approvisionnement, il est important que de nouveaux gisements soient découverts. Ainsi, la découverte de ce nouveau gisement par Ivanhoe est une bonne chose », a-t-il argué.
Le gisement de Makoko a-t-il déjà été découvert ?
Concernant la question relative au « quand » de la découverte du glissement de Makoko, cet enseignant des universités a affirmé : « C’est tout à fait nouveau, parce qu’Ivanhoe a commencé à exploiter d’autres sites à l’instar de Kamoa et puis kakula. Donc, on peut bien affirmer que ce gisement n’était pas découvert moins encore connu auparavant ».
En outre, il a insisté sur le fait que cette découverte est une excellente nouvelle qui exige à ce que les investissements soient orientés l’exploration.
« Il y a de cela deux jours, que j’ai assisté à un atelier organisé par le service géologique national du Congo qui venait d’annoncer samedi dernier, les résultats obtenus grâce à un financement du Fonds minier pour les générations futures avec l’entreprise Excalibur, de leur première évaluation sur les études de l’exploration dans trois zones ; Katanga, Kasaï et l’Équateur », a renseigné le professeur Kande.
Afin de mener des études approfondies sur les zones minières en RDC et assurer une exploration responsable, il a expliqué « qu’il faut mettre des moyens en jeu ».
« Ceci témoigne qu’il faut nécessairement des moyens pour mener des études et assurer une exploration responsable. Le fonds minier pour les générations futures a pour une des vocations, garantir l’exploration et la recherche. Je crois que leur collaboration va déjà dans le bon sens. Aussi, j’aimerais souligner qu’il ne suffit pas seulement de mener les études, encore faudrait-il qu’ils soient sur le terrain pour voir les projets Green feeld et procéder à la vérification de garantie des recherches afin de permettre au Cadastre minier de mettre aussi sa carte », a-t-il chuté.
Selon les rapports publiés par l’entreprise minière canadienne, Ivanhoe Mines, sous la direction du groupe MSA, les ressources indiquées totalisent 16 millions de tonnes à une teneur à un seuil de cuivre plus élevé de 1,5 %, les ressources indiquées totalisent 16 millions de tonnes à 3,55 % de cuivre, contenant 1,3 milliard de livres de cuivre.
Les ressources inférées totalisent 243 millions de tonnes à un grade de cuivre de 1,71 %, contenant 9,2 milliards de livres de cuivre à une coupure de 1 % de cuivre.
A une coupure de cuivre plus élevée de 1,5 %, les ressources inférées totalisent 154 millions de tonnes à un grade de cuivre de 1,97 %, contenant 6,7 milliards de livres de cuivre.3,52 % de cuivre, contenant 1,3 milliard de livres de cuivre à une coupure de 1 % de cuivre.