L’étau se resserre autour de Vidiye Tshimanga, l’ex-conseiller du Chef de l’Etat. Auditionné au parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe depuis 11 heures de ce mercredi 21 septembre pour des faits constitutifs de prévention de corruption présumée, Vidiye Tshimanga, ancien conseiller stratégique du président de la République Félix Tshisekedi vient d’être placé sous mandat d’arrêt provisoire, apprend MINES.CD de sources judiciaires.
Éclaboussé dans une affaire de corruption et trafic d’influence dans l’acquisition des licences minières pour les investisseurs en échange d’une participation dans une coentreprise, le désormais ex-conseiller de Tshisekedi avait rendu rendu le tablier afin d’avoir toute la liberté de dénoncer et lever le voile sur les commanditaires de ce qu’il qualifie de « machination » et ainsi démontrer, preuves à l’appui, les manipulations et détournements de ses propos. Il avait évoqué aussi une voie d’éthique face au scandale le concernant.
Dans l’une des vidéos publiée par Le TEMPS, Vidiye Tshimanga propose aux investisseurs de s’associer avec sa société congolaise, la COBAMIN.
« Avec Ivanhoe, ils ont 80%, j’en ai 20. Mes 20% sont divisés en deux, donc vous avez 10%, c’est COBAMIN, ma société. Les autres 10%, parce que dans la loi minière, vous avez l’obligation d’avoir une personne congolaise dans la société… Cette personne congolaise est quelqu’un que nous avons choisi », a-t-il révélé.
Dans sa version, Vidiye Tshimanga a expliqué que le contenu entier de l’enregistrement rendu public aurait été saucissonné et sorti de son contexte.
« Ceci, aussi, afin de faire la lumière sur les commanditaires de ce montage grossier, dont nous détenons un enregistrement qui contredit le sens qu’ils ont voulu donner à mes propos sortis de leurs contexte », a-t-il écrit dans sa lettre de démission adressée au président Tshisekedi.