Visite du DG de l’ ARSP – Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé Ahmed Kalej Nkand au siège de la direction de l’ARSP Haut/Katanga dans le cadre du lancement officiel des missions d’inspection et de contrôle auprès des entreprises contractantes et sous-traitants afin de vérifier l’application effective de la loi sur la sous-traitance et de ses modalités d’application.
Au cours de sa mission de travail, le DG de l’ ARSP – Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé a effectué une visite au siège de l’ARSP Haut/Katanga où il s’est dit satisfait des conditions de travail des agents et officiellement a annoncé le lancement de missions d’inspection et de contrôle auprès des principales entreprises et sous-traitants afin de vérifier l’application de la loi n°17/001 du 08 février 2017.
Au cours de sa mission de travail, des échanges ont également eu lieu avec les autorités provinciales, la FEC et les sous-traitants, autour des problématiques liées à la sous-traitance.
A l’issue de ces échanges, le DG de l’ARSP a constaté qu’effectivement les principales entreprises ne semblent pas jouer le jeu comme il se doit.
« De nombreux sous-traitants continuent de rencontrer des difficultés pour accéder aux contrats de sous-traitance. Et cela se matérialise par divers faits, dont de nombreuses grandes entreprises ont créé ou implanté des centrales d’achat à l’extérieur du pays. C’est une façon de contourner la loi », a-t-il dit.
Dans la foulée, il pointe le manque de transparence de ces entreprises dans le lancement des appels d’offres.
« Ensuite, les appels d’offres sont lancés de manière peu transparente. Premièrement, ces appels d’offres sont rédigés en anglais ou en chinois. Cela complique la tâche des Congolais qui doivent répondre à ces appels d’offres. Il y a déjà un problème de langue. Ces appels d’offres ne sont pas comptabilisés en présence des soumissionnaires. C’est un obstacle à la procédure », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le DG Ahmed KALEJ NKAND évoque également la discrimination subie par les sous-traitants, limitant ainsi leur accès aux différents contrats relatifs à la sous-traitance.
« Il y a une certaine discrimination qui s’installe, qui fait que les sous-traitants congolais n’ont accès aux marchés que jusqu’à un certain niveau de prix ou de volume d’affaires. Et au-delà de ce montant, tous ces marchés sont réservés aux entreprises à capitaux étrangers. Cela ne favorise pas la promotion des entreprises congolaises, encore moins l’émergence d’une classe moyenne congolaise », a-t-il déclaré.