À la veille de la signature historique de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, prévue ce 4 novembre 2025 à Washington DC, la porte-parole du Président Félix Tshisekedi, Tina Salama, a tenu à dissiper toute inquiétude : « Le texte ne porte en aucun cas sur le bradage des ressources minières de la RDC ».
Elle s’exprimait au cours d’un point de presse animé par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
Face aux spéculations, Tina Salama a insisté sur le fait que la souveraineté de la RDC sur ses richesses naturelles demeure non négociable et que toute coopération internationale envisagée dans le cadre du processus de paix respecte strictement ce principe.
Elle a également rappelé les principaux axes du futur accord, qui doit acter :
- La fin du cycle de violences dans l’Est ;
- La restauration pleine et entière de la souveraineté nationale ;
- L’arrêt des mécanismes de financement de la guerre, notamment via les chaînes illicites de minerais.
Selon elle, l’accord prévoit notamment le retrait progressif des troupes rwandaises du territoire congolais et des mécanismes destinés à rétablir la confiance entre les deux pays — une condition préalable à une paix durable dans la région.
« L’accord ne légitime aucune occupation étrangère », a martelé la porte-parole du Chef de l’État.
En confirmant sa présence à Washington, Tina Salama a réaffirmé l’engagement personnel du Président Tshisekedi à défendre les intérêts vitaux de la RDC tout en œuvrant à la stabilisation de la région des Grands Lacs.
Daniel Bawuna




