L’ACG Acquisition Company a, dans un communiqué de presse publié jeudi 28 septembre et consulté par MINES.CD, annoncé la résiliation de l’accord d’acquisition de deux sites miniers de métaux estimés à un milliard de dollars américains.
Selon ce document, cette décision a été prise après que les différentes parties prenantes notamment l’ACG Company, Glencore et autres, n’aient pas réussi à se mettre d’accord sur la révision du contrat.
« ACG annonce aujourd’hui que malgré tous ses efforts, aucune révision du contrat d’acquisition n’a été convenue et que le contrat d’acquisition a été résilié », a indiqué la source précitée.
Certaines indiscrétions évoquent « l’exorbitance du prix » comme la principale raison de l’échec dudit accord. En effet, Appian Capital, le vendeur, demandait un prix supérieur à celui que considéraient « réaliste » les acheteurs, d’autant plus que le prix du nickel a baissé de 37% depuis le début de l’année, tout comme celui du cuivre qui a chuté de 2%.
« Il y a également eu un manque d’intérêt de la part des investisseurs minoritaires au stade de l’offre d’actions de 300 millions de dollars américains qu’ACG prévoyait dans le cadre de l’opération, malgré la présence de Stellantis et de Glencore comme investisseurs principaux », a révélé une autre source.
Dans ce contrat, il était question pour l’ACG étant une société d’acquisition à vocation spéciale (SPAC) cotée à Londres, d’acheter une mine de nickel et une mine de cuivre à Appian Capital, tout en pariant sur la demande croissante de métaux nécessaires à la transition énergétique verte mondiale.
La résiliation de ce contrat met en lumière les enjeux de la transition énergétique liés aux matières premières nécessaires. Les prix des matières premières fluctuant énormément, les investisseurs se retrouvent désormais dans l’obligation d’être « prudents » et les négociations pour l’acquisition de ces matières premières devront désormais être minutieuses afin d’éviter « tout échec ou perte financière ».