Pour la cinquième fois consécutive, le géant anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction de matières premières, Glencore, a organisé le mardi 03 octobre dernier dans la capitale congolaise, Kinshasa, une conférence placée sous le thème : « Exploitation minière responsable et développement durable.»
Selon cette entreprise évoluant dans le secteur minier, cet événement annuel est devenu une occasion privilégiée d’échanges entre elle et ses parties prenantes en RDC.
En effet, le programme global de Glencore favorise une « interaction significative » sur les thèmes de l’exploitation minière responsable considérés comme prioritaires par l’ensemble des parties.
« Il s’agit notamment d’explorer les activités industrielles ou artisanales qui contribuent au développement socio-économique durable de la RDC tout en respectant les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) », a expliqué Glencore dans un communiqué de presse consulté par MINES.CD.
Dans leurs allocutions respectives au cours de ladite conférence, la Présidente de Glencore en RDC et Présidente du Conseil d’Administration de Kamoto Copper Company (KCC), Marie-Chantal Kaninda, ainsi que le Président Directeur Général de Glencore Copper Africa, Mark Davis, ont pu tour à tour présenter les réalisations de Glencore en RDC durant une période allant de l’année dernière à l’actuelle.
Glencore s’est fait reconnaître grâce à ses interventions comme étant un investisseur responsable dans le pays et l’un des plus grands producteurs de cuivre et de cobalt à travers Kamoto Copper Company (KCC), un partenariat avec la Gécamines – qui détient 25 % – et Mutanda Mining (MUMI), un partenariat avec le gouvernement de la République démocratique du Congo qui détient 5 % à ce jour.
« En tant qu’opérateur établi et fier partenaire de la RDC et des communautés qui accueillent nos activités dans le Lualaba, nous respectons nos engagements de payer ce que nous devons aux pays dans lesquels nous opérons. Ainsi, le dernier rapport sur les paiements aux différents gouvernements, publié en juillet dernier, a révélé que nous avons payé 1,137 milliard de dollars américains à titre d’impôts, de taxes, redevances et autres obligations au gouvernement congolais », a déclaré Marie-Chantal Kaninda. Elle a également annoncé que l’entreprise continue à travailler au bien-être des ressources humaines qui, à la fin de 2022, comptaient plus de 8.700 employés et 7.650 contractants.
Lors d’un panel de discussion animé, au cours cette activité, par Alain Djate, l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, et le Directeur juridique de Glencore, Shaun Teichner, ont profondément échangé autour de la responsabilité des opérateurs miniers, et le rôle des différentes parties prenantes dans la perspective du développement durable dans le pays.
Dans la suite du programme, le Ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi, a pendant une discussion face à face avec Kwasi Ampofo de Bloomberg NEF, exprimé l’appel du gouvernement de la République pour « une plus grande participation du secteur minier au développement économique de la RDC.»
Absent de cette conférence – suite à un empêchement – le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a via la visioconférence insisté sur les défis et progrès du secteur minier artisanal et de son impact sur la réputation du cobalt, indifféremment de la production industrielle qui est, quant à elle, faite dans le respect de standards internationaux notamment en matière de droits humains et de sécurité et de préservation de la biodiversité.
Pour rappel, Glencore est l’une des plus grandes entreprises diversifiées de matières premières au monde et un important producteur et négociant de plus de 60 produits de base. Installé en RDC depuis 2007. La société gère deux exploitations de
cuivre et de cobalt industrielles, Kamoto Copper Company SA (KCC), un partenariat avec la Gécamines, ainsi que Mutanda Mining SARL (MUMI).
L’entreprise a déjà investi plus de 8 milliards de dollars américains dans le développement de ces deux exploitations et a contribué à l’établissement et à l’expansion d’un secteur extractif robuste, en créant des milliers d’emplois – environ 8.700 employés et 7.650 contractants – dont plus de 98 % sont congolais.