Connue pour son importante réserve minérale composée entre autres du lithium, qui est essentiel à la fabrication des batteries et véhicules électriques, la République démocratique du Congo ne cesse d’attirer les investisseurs tant nationaux qu’internationaux ainsi que plusieurs autres nations.
Le week-end dernier, le vice-ministre des Mines, Godard Motemona, a accordé un entretien à Odd Molster, à peine accrédité au titre d’ambassadeur du Royaume de la Norvège sur le sol congolais.
Au cours de ces échanges, le diplomate norvégien a révélé les intentions du Royaume sur les minerais congolais, jugé très favorables pour l’industrie automobile, dont le monde s’y est engagé en vue de pérenniser la transition énergétique.
Selon Odd Molster, le choix de son pays sur le secteur minier congolais, repose sur « sa réserve en ressources minérales » – avec des minéraux critiques – jugées stratégiques et indispensables à la mise en place des véhicules et batteries électriques.
Du côté congolais, Godard Motemona s’est dit satisfait et a salué les intérêts du Norvège manifestés par son représentant en République démocratique du Congo, tout en promettant de s’aligner derrière le projet du Royaume pour un grand succès de cette coopération entre ces deux nations.
Le lithium congolais demeure encore une matière non exploitée, cela malgré la montée en puissance de cette dernière sur le marché international. Elle est aujourd’hui à la base des multiples divergences notamment celle opposant l’entreprise étatique, COMINIERE à la firme australienne, AVZ minerals Limited.