La République Démocratique du Congo a été proposée par l’Institut américain pour la paix (USIP), comme «pays solution», pour contrecarrer l’avancée significative de la Chine en terme d’exploitation minière en Afrique.
À travers un rapport, l’USIP demande à Washington de mettre en place une diplomatie commerciale plus vigoureuse, avec un accent orienté vers la construction d’un partenariat axé sur les minéraux essentiels en Afrique. Selon l’Institut, la RDC, en tant que premier fournisseur mondial de cobalt, représente une opportunité pour les États-Unis.
Pour atteindre cet objectif, les experts estiment que le gouvernement américain devrait accorder la priorité à la mise en place d’un protocole d’accord complet avec la RDC. Ce protocole d’accord guiderait les investisseurs privés américains tout au long de la chaîne d’approvisionnement en métaux destinés aux batteries, un secteur devenu essentiel dans l’économie mondiale.
Cependant, l’USIP reconnaît que les États-Unis ne sont pas actuellement en mesure de rivaliser avec la Chine en termes d’investissements dans les minéraux essentiels et de diplomatie en Afrique. Les ressources et l’écosystème minier dont dispose la Chine sont bien supérieurs à ceux des États-Unis. Malgré cela, des efforts concertés pour attirer des investissements américains en Afrique pourraient avoir des résultats positifs.
Par ailleurs, il y a deux mois, des discussions fructueuses ont eu lieu entre les États-Unis et la RDC, avec la participation de José Fernandez, sous-secrétaire du Département d’État américain chargé de la croissance économique, de l’énergie et de l’environnement, ainsi que la Gécamines, la société minière du portefeuille de l’état.
Pour rappel, l’USIP, institut national indépendant et non partisan, fondé par le Congrès américain, a pour mission de promouvoir un monde sans conflits violents, en travaillant avec des partenaires locaux dans les zones de conflit à l’étranger. L’institut vise à renforcer les capacités locales à gérer les conflits de manière pacifique, afin de réduire les crises futures et la nécessité d’interventions coûteuses.