Lors de la dix-septième réunion du Conseil des ministres, présidée ce vendredi 11 octobre par le Président de la République Félix Tshisekedi, la note d’information du Ministre des Mines était au menu des discussions.
Kizito Pakobomba, Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo (RDC) a expliqué au Conseil la nécessité de mettre en place un système de certification des réserves minières du pays : « Les meilleures pratiques de certification des réserves minières consistent en un ensemble de normes et de méthodologies utilisées pour évaluer, répertorier et certifier les ressources minérales selon des standards reconnus internationalement ». D’après lui, ces pratiques garantissent la transparence, la précision et la crédibilité des informations relatives aux réserves minières.
Il a ensuite relevé les étapes essentielles à suivre pour aboutir à la certification, à savoir les études géologiques et techniques, l’estimation des ressources, la classification des réserves et l’audit indépendant.
La certification des minerais consiste à garantir que les minerais extraits et commercialisés ne proviennent pas de zones de conflit ou ne financent pas des actes de violations des droits de l’homme. Ce système permet d’assurer la traçabilité des minerais à partir de l’extraction jusqu’à leur utilisation dans des produits finis, afin de promouvoir une exploitation minière éthique.
Lors de sa récente prise de parole au café de presse organisé par Cadastre Minier (CAMI), Kizito Pakabomba avait souligné la volonté ferme du gouvernement congolais d’empêcher la commercialisation des minerais de la zone de Rubaya, du territoire de Masisi, du Nord-Kivu. Il entendait ainsi lutter contre l’exploitation illicite des minerais issus des zones en conflit.