Dans une publication diffusée vendredi 14 novembre 2025 sur sapage X, le département d’État américain a salué la décision du gouvernement congolais de suspendre la licence de Congo Dongfang Mining (CDM), filiale du groupe chinois Huayou, impliquée dans un récent incident environnemental à Lubumbashi.
« Les États-Unis saluent la décision du ministre des Mines, Louis Watum, de suspendre la licence de CDM et se réjouissent de travailler avec le gouvernement de la RDC pour attirer davantage d’investissements responsables », a indiqué la diplomatie américaine dans un message largement relayé sur les réseaux sociaux.
Washington rappelle que le déversement d’effluents miniers imputé à CDM constitue « une catastrophe » révélatrice de « sa négligence et de son mépris pour le peuple congolais ». Le département d’État évoque également un précédent grave : l’enlèvement puis l’agression, en septembre dernier, de Preston Mendenhall, directeur des opérations de Rendeavour et citoyen américain, attribués à des employés de la même société.
Les États-Unis affirment que ces agissements tranchent avec les pratiques des entreprises américaines opérant en RDC, lesquelles « respectent les normes environnementales, créent des emplois, transmettent des compétences et multiplient les opportunités pour les Congolais ». Le message réitère l’importance du partenariat stratégique entre Washington et Kinshasa.
Au-delà de cette réaction, c’est la rivalité sino-américaine autour des minerais stratégiques — cobalt, cuivre et autres ressources indispensables aux technologies de pointe — qui refait surface. La suspension de CDM intervient ainsi dans un contexte marqué par une compétition accrue pour le contrôle des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Azarias Mokonzi




