Un employé de nationalité congolaise a été tué et un autre grièvement blessé par balle dans une société minière à capitaux chinois, ce, après une attaque des hommes armés non autrement identifié. C’est ce que renseignent des sources locales, au Sud-Kivu, le mercredi 13 juillet dernier.
C’est dans le territoire de Mwenga à Kaboge au Sud-Kivu précisément dans l’entreprise minière Oriental Ressources Congo(ORC) qu’a eu lieu la dite attaque, ces hommes en armes ont visé deux opérateurs d’engins de la dite société.
Celui qui a perdu la vie occupé le poste de chauffeur et le blessé est un ouvrier. Les services de sécurité qualifient cette attaque de « bandits armés » d’après le service de presse de l’armée dans la région.
Par ailleurs, ORC fait partie des entreprises qui venaient d’être autorisées de nouveau d’exploitation d’extraction d’or, par l’autorité provinciale. Une levée de suspension qui a provoqué un tollé du côté de la société civile du Sud-Kivu qui estime que la décision de levée les sanctions a été prise sans au préalable prendre en compte les desiderata de la communauté locale et la réglementation minière en vigueur. ORC était suspendu notamment pour non respect du code minier et des droits populations locales.
D’après une source anonyme proche de l’ORC, cette attaque est un acte « de sabotage » qui est intervenu qu’au moment où la société minière (ORC) était entrain de conclure des discussions pour « des engagements clairs » pris auprès de la communauté locale et des autorités congolaises. La même source conclut que ce sont des « messages haineux » qui ont conduit à la dite attaque.
Notons que la société civile réitère sa demande au gouvernement provincial de notamment suspendre de nouveau les activités minières de ORC. « C’est pourquoi nous invitons le gouverneur de province du Sud-Kivu à suspendre de nouveau ces activités », lit-on dans un communiqué transmis à la presse par Hilaire Isombya, coordonnateur du cadre de concertation de la société civile.