Les travaux du forum sur l’évaluation du code minier révisé de 2018, organisé par la Chambre des Mines de la Fédération des Entreprises du Congo, ont débuté le mardi 17 octobre 2022 à Kinshasa. Au cours de ces assises, la vice-présidente Corporate Affairs de Glencore RDC et Présidente du Conseil d’administration de Kamoto Copper Company, Marie-Chante Kaninda a laissé entendre que le secteur minier, souvent décrié particulièrement par la société civile, est pourtant l’un des secteurs le plus porteur en RDC.
D’après elle, ce secteur contribue au budget de l’État et aux développements économique et social des provinces dans lesquelles il opère au travers du développement de tout un écosystème.
« Cet apport positif n’est malheureusement pas assez répercuté ni par les médias ni par les entreprises elles-mêmes qui demeurent très discrètes sur toutes ses activités qui impactent fortement l’économie du pays mais aussi et surtout le devenir du monde, dans le secteur minier positionne la RDC en pays solution. Quant à sa contribution à la transition écologique ou transition énergétique ou encore transition de la mobilité notamment par son cuivre et son cobalt », a-t-elle fait savoir.
Bien qu’il y ait des avancées non négligeables, Marie-Chantal Kaninda a noté aussi les obstacles significatifs au développement optimal, maximal et harmonieux de ce secteur minier.
À l’en croire, il ne passe pas une semaine sans que leurs équipes soient confrontées aux problèmes de gestion des taxes, des dossiers juridiques, aux problèmes d’électricité, aux problèmes d’infrastructures et même aux problèmes judiciaires. À titre illustratif, elle a fait savoir que le week-end dernier, leur Directeur financier a été interpellé et a passé tout son week-end au cachot. Pour elle, il y a tant de défis dans le secteur minier qui rendent les conditions de travail ardues.