Le gouvernement congolais a été appelé à mettre en place des moyens pour relancer la société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA). Cet appel a été lancé par Eloi Bundibulya, consultant juridique au conseil présidentiel de veille stratégique, après avoir effectué une mission avec comme objectif se rendre compte de l’état actuel de SAKIMA. Il s’est rendu la semaine passée dans la commune rurale de Kalima, précisément dans la province du Maniema, lieu où se trouve le siège de la dite compagnie aurifère.
D’après Eloi Bundibulya, les activités de la SAKIMA sont quasiment à l’arrêt, la dite société « se contente de gérer quelques contrats avec les coopératives minières, de gérer la centrale hydroélectrique » comme seul moyen de substance restant.
Aussi, la situation du « litige du personnel de l’entreprise » préoccupe au plus grand point les agents et responsables de la SAKIMA.
Il révèle également que plusieurs sociétés ont signé des partenariats avec la SAKIMA mais n’ont jusqu’ici miseé « des investissements dans l’exploitation », une situation qu’il qualifie de paradoxale puisque ces sociétés se sont contentées d’acheter la production des artisanaux au lieu d’investir auprès de la SAKIMA.
Après avoir échangé avec le directeur général de la SAKIMA sur les problèmes qui gangrènent cette société minière aux capitaux congolais, E. Bundibulya a rassuré à ce dernier de sa volonté d’apporter son message au Chef de l’Etat.
« Il n’a cessé de demander que nous puissions mener le plaidoyer auprès de l’autorité, pour que l’État puisse mettre les moyens dans cette société, cette entreprise publique et aussi que l’État puisse donner un coup de pousse à la société pour contraindre tous ces gens qui ont signé des partenariats à pourvoir s’exécuter. », a rassuré E. Bundibulya.