Au cours d’une séance de travail tenue mercredi 22 mars, présidée par Guylain Nyembo, directeur de cabinet du Chef de l’État, l’Inspection Générale des Finances (IGF) par l’entreprise de son chef, Jules Alingete Key, a présenté les conclusions de son rapport sur l’exécution du programme contenu dans la convention sino-congolaise signée en 2008.
L’inspecteur général-chef de service de l’IGF, Jules Alingete Key a, en présence de quelques membres du gouvernement, de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCS), de la Gécamines et du groupement des entreprises chinoises dont la SICOMINES S.A, détaillé les 26 points d’irrégularités contenus dans son rapport sur le contrat sino-congolais.
« Nous avons présenté le dysfonctionnement, le déséquilibre que le gouvernement devra examiner, éventuellement, endosser pour entamer sous la houlette de son excellence Chef de l’État, le Président de la République, des négociations avec la partie chinoise pour arriver à obtenir le rééquilibrage souhaité par l’autorité », a déclaré Jules Alingete Key au sortir de cette rencontre.
Ces éléments présentés par l’IGF devront faire l’objet d’une procédure de vérification censée aboutir à un document de révision du susdit contrat.
« Au vu des éléments de déséquilibre constatés, la partie congolaise est maintenant entrain d’examiner, d’approfondir, on doit arriver à une revisitation. Et puis, ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire, parce que la convention elle-même, l’accord, le contrat, lui-même a prévu la revisitation lorsque l’une des parties estime qu’il y a des choses qu’il doivent être modifiées », a renchéri le numéro un de l’IGF.
Pour rappel, lors de la 91ème réunion du Conseil des ministres du gouvernement de la République, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi avait évoqué « l’impérieuse nécessité d’une revisitation des contrats de cette convention dans le sens d’un rééquilibrage des avantages visant à garantir les intérêts de la République démocratique du Congo dans l’exploitation de la SICOMINES S.A », a indiqué le compte-rendu de cette réunion gouvernementale.
A l’ouverture de la session du mois de mars 2023 de l’Assemblée nationale, tenue mardi 21 mars, le numéro un de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso, annonçait également un contrôle parlementaire sur le contrat sino-congolais.
Monge Junior Diama