La Grande-Bretagne a annoncé le jeudi 4 août, avoir conclu des accords avec la Zambie sur l’énergie propre et les minéraux critiques. Selon le gouvernement britannique, ces accords ont été signés lors de la visite officielle de son ministre des Affaires étrangères, James Cleverly, qui a effectué une tournée de quatre jours en Afrique pour approfondir les liens.
Le ministère des Affaires étrangères britannique a fait savoir que ce pacte de croissance verte entre le Royaume-Uni et la Zambie, visent à générer 2,5 milliards de livres (3,17 milliards de dollars) d’investissements du secteur privé britannique dans les secteurs des mines, des minéraux et des énergies renouvelables en Zambie, ainsi que 500 millions de livres d’investissements soutenus par le gouvernement britannique.
« Le Pacte de croissance verte entre le Royaume-Uni et la Zambie et notre accord historique sur les minéraux critiques soutiendront les investissements entre les entreprises britanniques et zambiennes, créant des emplois dans les deux pays », a déclaré le ministre Britannique.
La Zambie est un important producteur de cuivre et possède également des gisements de minéraux essentiels tels que le cobalt, le manganèse et le nickel.
Par ailleurs, l’an dernier, la Grande-Bretagne a souligné l’importance de diversifier sa chaîne d’approvisionnement dans une stratégie minérale essentielle.
En outre, dans les jours à venir, le ministre Cleverly visitera une mine de cuivre en Zambie et signera un protocole d’accord sur les minéraux critiques, qui, selon la Grande-Bretagne, « jetterait les bases d’un soutien supplémentaire du Royaume-Uni à l’exploitation minière responsable du cuivre, du cobalt et d’autres métaux essentiels à l’énergie propre mondiale », ainsi qu’à la transition énergétique mondiale.
Dans le même sens, la Grande-Bretagne a accepté d’approfondir sa collaboration sur les minéraux critiques avec d’autres pays tels que les États-Unis, le Japon, l’Australie, le Kazakhstan et l’Arabie saoudite.
La Zambie convoitée par les grandes puissances
Comme les autres grandes puissances, la Grande-Bretagne ne veut pas rester derrière dans la course à la transition énergétique. Sur ce, elle vient également se greffer à la Zambie, une terre convoitée pour ses richesses naturelles comme la République Démocratique du Congo.
Parmi ces grandes puissances, il y a les États-Unis d’Amérique qui, au début de l’année en cours, ont signé un accord avec la RDC et la Zambie pour un méga projet de construction d’une usine de fabrication des batteries électriques.
De l’autre côté, le président russe Vladimir Poutine, a lors du dernier sommet Russie- Afrique, exprimé l’intérêt de son pays à établir des coentreprises avec la Zambie pour faciliter la production de batteries des véhicules électriques.
Luinyx