Dans sa définition selon Wikipédia, le lithium est un « métal alcalin, le plus léger de tous les métaux ». (Élément de symbole Li, de numéro atomique 3, de masse atomique 6,941.) .
Il est utilisé dans la fabrication de différents types de verre, de céramiques, de graisses lubrifiantes, de caoutchouc, d’émaux, de batteries et d’aluminium de première fusion. On l’utilise également dans la fabrication de certains alliages.
Les principales réserves sont situées au Chili (7.500 000 t), aux Etats-Unis (4.000 000 t), en Chine (3.500 000 t) et en Australie (850 000 t), selon les estimations de juin 2011.
Avec son potentiel, la RDC est leader mondial
Et voilà que la RDC se révèle avec son potentiel immense de plus d’une centaine de millions de tonnes , localisé au Katanga, précisément dans la province du Tanganyika ayant une frontière maritime avec la Tanzanie et terrestre avec la Zambie.
En Afrique, trois autres pays sont en lice : Mali, Namibie et Ghana avec un potentiel moindre.
« Le Monde » nous regarde
Dans sa livraison du 28 décembre 2021, le journal français Le Monde commence par se demander si « la République démocratique du Congo (RDC) sera-t-elle demain au cœur de la transition énergétique mondiale ? C’est en tout cas l’ambition des autorités congolaises qui mettent en valeur les ressources du pays en lithium, un minerai indispensable à la production de batteries pour véhicules électriques, et sa compétitivité pour qui voudrait y installer des usines de production » avant de souligner que « Le pays a des arguments : il détiendrait les plus grandes réserves de lithium de roche dure inexploitées au monde. Seule une dizaine de kilomètres de son sous-sol a été étudiée sur la centaine qui regorgerait de ce minerai. Mais, d’ores et déjà, une réserve de 132 millions de tonnes prouvées et probables, c’est-à-dire exploitables de manière rentable, a été découverte ».
Quoi de plus normal que l’Autorité établie, en l’occurrence le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’investisse sérieusement dans la définition des aspects juridiques, techniques et financiers garantissant l’implantation et la production de l’industrie du lithium.
Mais, surtout – ça, on ne le dit pas assez alors que c’est prioritaire – dans la définition des aspects sécuritaires et diplomatiques !
En effet, ce serait la pure et pire naïveté que de croire les « décideurs » se mettre à l’écart en laissant aux Congolais l’exercice du droit de vie ou de mort sur le lithium.
Aussi, après l’interminable bataille autour du barrage hydroélectrique d’Inga, du cuivre, du cobalt, du coltan, il faut désormais se préparer à la « guerre » autour du Lithium, de façon à faire de ce métal alcalin un instrument de paix.
LA RDC SORT SON JOKER ET SE POSITIONNE COMME PAYS SOLUTION DANS LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Voici un métal alcalin qui tient en laisse la planète Terre du fait d’être indispensable dans la fabrication des batteries électriques. Mais avec un plus : il est déterminant dans exploitation des énergies renouvelables.
Bref, la survie de l’Environnement en est tributaire.
Dans ce monde qui se redessine sous nos yeux, la RDC se révèle ce qu’elle est en tant que « pays-solution » dans le changement climatique en cours. C’est là que la RDC – autrefois acteur méconnu de la fin de la Seconde guerre au travers de l’uranium de Shinkolobwe – doit sortir son Joker dans le nouveau monde en construction.
Et ce moment, on s’en doute, est là, avec la rencontre des Présidents Félix Tshisekedi et Hakainde Hichilema le vendredi 29 avril 2022 à Lusaka.
Dans son speech, le Chef de l’Etat congolais s’est dit convaincu que réunis, les deux pays seront « beaucoup plus forts » et, au travers du pouvoir dont ils vont disposer, « être le maître de leur destin ».
Dans pareilles circonstances, conseille le sage, il vaut mieux être à plusieurs que seul.
Là, la RDC et la Zambie y sont pleinement.