La revisitation du contrat dit du « siècle » entre la République démocratique du Congo et la Chine, va désormais permettre à la Générale des carrières et des Mines (Gécamines) de commercialiser 32% de la production annuelle de la Sino-congolaise des mines (Sicomines).
Les deux parties ont décidé de cette réévaluation dans le nouveau contrat sino-congolais dont le mémorandum d’entente a été signé le 19 janvier à Kinshasa, a appris MINES.CD d’un communiqué publié ce samedi par la Sicomines.
« La Gécamines sera chargée de la commercialisation de 32% de la production annuelle de Sicomines », a indiqué ce document, tout en rappelant que cette mesure permettra à la société minière publique congolaise de jouer un rôle plus important dans le secteur minier.
« La Gecamines et le GEC sont associés à Sicomines. Quand il y a la production, chaque partie a la possibilité de commercialiser en concurrence de sa participation dans la société », a renchéri l’Inspection Générale des Finances (IGF), qui a précisé également que la production à 100% sera vendue au prix le plus offrant.
Il est à noter que cette mesure permettra à la Gécamines de générer des revenus supplémentaires et de renforcer sa capacité à investir dans le développement du secteur minier en République démocratique du Congo.
Outre les infrastructures et les investissements sociaux, le nouvel accord sino-congolais permettra de renforcer le partenariat entre ces deux pays dans le secteur de l’énergie, d’après le document publié par la Sicomines.
« Les parties congolaise et chinoise gèrent conjointement la centrale de Busanga, dont 60% des parts pour la partie chinoise et 40% pour la RDC » a-t-on lu dans ce document.
Selon le Groupe des entreprises chinoises (GEC), ces optimisations, dans le contrat sino-congolais, favorisent la réalisation des objectifs de coopération gagnant-gagnant et constituent une étape significative pour promouvoir un nouveau développement de la coopération entre la Chine et la RDC.