En marge des assises de la Conférence internationale sur le climat (COP29) qui se déroule du 11 au 12 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, le Royaume-Uni a annoncé un financement estimé à 11,7 millions de dollars américains (USD) en soutien à l’Initiative Scientifique du Bassin du Congo (CBSI). L’information a été livrée par David Lammy, Secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères.
Ce financement, qui s’inscrit dans le cadre du programme britannique Action Forestière pour le Bassin du Congo (CBFA), vise à développer un réseau régional de scientifiques, tout en renforçant les capacités de recherche afin de fournir les données nécessaires à la protection des forêts tropicales du Bassin du Congo. Il vise également à former une nouvelle génération des scientifiques locaux pour transformer la compréhension collective du Bassin du Congo.
Raphaël Tshimanga, co-président de la CBSI, a souligné que ce financement appuiera douze des équipes de recherche les plus importantes du bassin du Congo afin d’obtenir une compréhension intégrée de la façon dont cette région change. « Nous serons en mesure de surveiller nos forêts dans leur ensemble et d’expliquer cette nouvelle compréhension aux décideurs politiques et au monde pour maintenir les forêts du bassin du Congo et contribuer au développement de nos pays », a-t-il expliqué.
Cet apport du Royaume-Uni est le premier financement majeur pour le CBSI depuis sa création officielle en octobre 2023 à Brazzaville, lors du sommet des trois bassins. Le Bassin du fleuve Congo occupe une place importante dans les débats lors des travaux de la COP29. Cette conférence internationale qui se base sur le climat, notamment sur la protection des forêts, réunit des représentants de 197 pays. Les réflexions tournent autour des décisions à prendre sur l’aide financière que doivent apporter les pays les plus riches aux pays en développement, sur comment utiliser de moins en moins les énergies fossiles et comment s’adapter au changement climatique.
Daniel Bawuna