La société civile regroupée (Justicia Asbl, LICOCO, RND Asbl, POM, MDR, GANVE, CDH, ESPOIR ONG…) a exhorté à la ministre du portefeuille, Adèle Kahinda Mayina, de démissionner pour avoir failli sur plusieurs points dans le dossier COMINIERE dont le directeur général ai et le Directeur technique viennent d’être interpellés par la justice.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue à MINES.CD, ces organisations citoyennes disent constater avec regret que malgré les alertes de la société civile et les rapports de l’IGF ainsi que celui du conseil supérieur du portefeuille lancées pour dénoncer la malversation financière et le bradage des actifs miniers dans la vente des parts sous-évaluées de la COMINIERE SA par ses responsables à Dathcom Mining, la ministre du portefeuille n’a porté aucune attention particulière.
« À madame la ministre du portefeuille de faire montre de rigueur, d’objectivité et de patriotisme dans la gestion de ce dossier, pour avoir failli sur plusieurs points et pour avoir autorisé la vente de 5% des actions de la COMINIERE SA dans DATHCOM MINING à la société MMCS malgré tous les antécédents et les observations alarmantes des rapports ci-haut cités, en démissionnant pour se mettre à la disposition de la justice en bonne citoyenne chrétienne », exhorte la société civile.
Ces organisations ont ensuite mis en garde la ministre à ne pas faire obstruction à la justice pour l’aboutissement de ce dossier déjà bien parti.
« Surtout ne pas faire obstruction à l’enquête judiciaire en cours compte tenu de sa responsabilité en tant qu’autorité de tutelle de la COMINIERE », martèlent-elles.
Par ailleurs, elles invitent le procureur général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe de « pousser plus loin les enquêtes et élargir le champs d’enquêtes afin d’identifier toutes les personnes impliquées, citoyens congolais ou expatriés, directement ou indirectement à tous les niveaux dans ce vaste scandale de corruption, détournement de denier publics et bradage des actifs miniers en faveur des sociétés chinois selon les rapports du conseil supérieur du portefeuille et de l’inspection général des finances afin de les traduire devant les juridictions compétentes ».