Le cuivre s’approche de la barre symbolique des 10 000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), porté par une hausse de 3 % enregistrée au mois d’août 2025. Ce lundi 1er septembre, le métal rouge s’échangeait à 9 927,50 dollars, en progression de 0,3 %.
La récente dépréciation du billet vert a rendu le cuivre plus attractif pour les acheteurs internationaux. Cette tendance s’explique par les spéculations sur une possible baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine, mais aussi par une décision de justice qui a invalidé plusieurs tarifs douaniers imposés sous Donald Trump, fragilisant davantage la monnaie américaine.
La demande chinoise en soutien
La Chine, premier consommateur mondial de cuivre, continue de soutenir les prix. Selon le géant minier Zijin Mining, la consommation apparente de cuivre a bondi de 10 % au premier semestre 2025. Toutefois, certains analystes, dont ceux de Goldman Sachs, anticipent un ralentissement au second semestre, en raison du tassement attendu de l’activité économique chinoise.
Aux États-Unis, les contrats à terme se négocient toujours avec une prime par rapport aux prix du LME, signe d’une forte demande locale et d’un flux continu d’importations vers le marché américain, malgré les incertitudes liées à la politique commerciale.
Dans le sillage du cuivre, le zinc et le nickel ont également progressé, tandis que l’aluminium est resté stable.
Pierre Kabakila