Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé, depuis le début de semaine avec les jeunes Wazalendo, plusieurs assauts notamment, pour la reconquête de la cité minière de Rubaya prise entre les mains du M23, soutenu par le Rwanda.
D’après des sources locales, des combats sont en cours à Runigi à moins de 10 km de la cité minière de Rubaya dans le territoire de Masisi, entre les forces loyalistes et les rebelles.
D’autres renseignements parvenus à MINES.CD, attestent que les résistants wazalendo ont récupéré la village de Somikivu en territoire de Rutshuru affirmant qu’ils avancent également sur différents fronts.
« Nous sommes déterminés plus que jamais, nous récupérons, nous consolidons et nous avançons jusqu’à Bunagana », affirme un jeune résistant du groupe Wazalendo.
Hormis Somikivu, l’armée congolaise a récupéré la localité de Kisuma. Ce contrôle permet aux FARDC et les jeunes Wazalendo de foncer jusqu’au niveau de Bibambwe où ils ont repoussé le lundi 21 mai 2024, le groupe terroriste du M23/RDF.
Pendant ce temps, les sources locales parlent que les terroristes du M23 sont en débandade au moment où l’armée congolaise fonce sur d’autres lignes de fronts pour chasser définitivement l’armée rwandaise sous couvert du M23.
L’armée congolaise fonce, à la reconquête de Rubaya
Depuis le jeudi 02 mai 2024, le M23/RDF a pris le contrôle de la cité stratégique minière de Rubaya exploitant illégalement les ressources naturelles de la RDC notamment, les mines d’or et de coltan, en obligeant les « femmes enceintes et enfants », à creuser les minerais.
Face à cette atrocité et l’exploitation illégale, l’armée congolaise a pris l’ascendance depuis quelques jours, sur les rebelles du M23, soutenus par Kigali de Paul Kagame en récupérant plusieurs villages jadis sous occupation terroriste et en fonçant pour la reconquête de la cité minière de Rubaya en rétablissant la paix.
La cité minière de Rubaya est une vaste terre des ressources minières de la RDC notamment, son coltan qui représente 50% de la production mondiale.
Daniel Bawuna