Après adoption du projet de la construction du barrage hydroélectrique de l’entreprise Kipay investement SARL dans la rivière Lufira au village Sombwe dans le territoire de mitwaba, province du Haut-Katanga par le conseil des ministres du vendredi 24 juin dernier, Justicia asbl et l’institut de recherche en droits humains (IRDH) ont insisté sur le respect des normes environnementales et sociales au bénéfice des communautés locales. Ils l’ont dit dans un communiqué de presse conjoint signé ce lundi 27 juin 2022.
Dans ce communiqué, Justicia asbl et IRDH ont donné 3 recommandations aux parties prenantes. Ils ont insisté sur le respect des normes environnementales et sociales au bénéfice des communautés locales et des écosystèmes.
Cependant, au Gouvernement et à KIPAY, les deux ONG recommandent de continuer la consultation des parties prenantes, afin de balancer la problématique de protection de l’environnement et celle du développement durable :
- Garantir la participation réelle et effective des communautés locales, y compris au moyen des mécanismes permettant de répondre aux plaintes des villageois qui seraient affectés par le projet ;
- Associer, en amont de la discussion sur l’environnement, des entreprises minières potentielles consommatrices de l’énergie, notamment, la Gécamines, Tenke Fungurume Mining (TFM), RUBAMIN, COMMUS, SEK, SOMIKA, KIMIN, CDM, PANCOM, COMIKA, MIKAS, HUACHIN et DEZIWA ;
- Veiller au respect des normes environnementales et sociales qui aident à éviter l’impact négatif sur les personnes et l’environnement. Dans les cas où l’impact négatif ne pourrait être évité, il serait minimisé, atténué et mieux géré ; », lit-on dans ce communiqué.
Notons par ailleurs que les deux organisations espèrent que ce projet va combler le déficit énergétique dans le pays. « Justicia ASBL et IRDH espèrent que la décision du Gouvernement contribuera effectivement à réduire l’énorme déficit énergétique du pays dont seulement 9% de l’ensemble sa population accède à l’électricité. Pire, en milieu rural où habite la majorité des congolais, c’est à peine 1% qui utilise cette forme d’énergie. Ce besoin augmente à la vitesse vertigineuse de la démographie urbaine.» ont-elles conclut