Le projet d’Appui à la Gouvernance inclusive et redevable, en République (AGIR), a été officiellement lancé dans la province du Haut-Katanga. C’est le ministre provincial de l’intérieur et sécurité Héritier Kyungu Kibwe, qui a qui a présidé la cérémonie y relative, ce mardi 19 septembre 2023.
Ce projet d’appui à la Gouvernance inclusive et redevable de la filiale de l’Association Suédoise des autorités locales et des régions (SALAR) et le consortium CENAPAD-DEDQ son porteur pour sa mise en œuvre avec le soutien de la coopération Suédoise (Sida), vise à accroitre l’accès et la qualité des services publics. Aussi, la participation à la prise des décisions des hommes, femmes, enfants et groupes marginalisés.
AGIR c’est également renforcer le cadre relationnel, de responsabilité, en créant des liens plus étroits entre les citoyens et les dirigeants, en atténuant ainsi le déficit démocratique en l’absence d’Assemblées locales élues.
Pour Jeff Mbiya, Coordonnateur national de SALAR-RDC, ce projet s’inscrit dans le cadre, « de faire participer les hommes, femmes, enfants et les personnes marginalisées à chaque étape de la conception, d’évaluation et de la planification. Mais aussi, de prioriser les besoins et la budgétisation dans une approche participative, consultative, et sensible au genre.»
A en croire Jeff Mbikayi Coordonnateur national de SALAR-RDC a estimé que ce projet veillera à « travailler dans le sens qu’il ait amélioration des pratiques de la bonne gouvernance. Que les services inclusifs intègrent les hommes, les femmes, les enfants et les personnes marginalisées dans leur formulation et budgétisation. Et afin, qu’il y ait un cadre de dialogue permanent entre la population et l’autorité : locale, urbaine, provinciale et nationale, à travers la volonté de la population qui est de se prononcer en référendum en choisissant la décentralisation comme mode de gestion ».
il se dit satisfait du lancement de ce projet qui tombe à point pour viabiliser l’administration fiscale des entités territoriales décentralisées,
« Nous voulons à travers ce projet, arriver à la viabilisation administrative et fiscale des entités territoriales décentralisées. Que les ETD’s puissent se doter des outils de gestion et de planification, avoir un budget réaliste qui intégre les besoins de la population. Mais également, avoir les autorités qui sont redevables, émanant de la population, qui travaillent pour la population, mais qui consulte cette population dans la prise des décisions, conformément à la loi, à la constitution des actes réglementaires», a-t-il indiqué.
De son côté, Donat Muzila, membre du consortium CENADEP-DEDQ qui a la charge de gérér la mise en œuvre du projet, il s’est dit particulièrement heureux, suite au lancement projet AGIR, d’avoir identifié les besoins réels de développement des ETD’s.
« Notre travail consiste à renforcer les capacités des ETD’s. Le travail consiste d’abord à identifier les besoins en renforcement des capacités. Nous avons circonscris ces besoins selon différentes thématiques», a-t-il dit.
Et d’ajouter :
« En ce qui concerne, la gestion des finances publiques, la planification, le contrôle citoyen. Et dans le cadre de ses activités, nous avons identifié les besoins pouvant nous permettre à former les ETD’s. S’agissant de la gestion des finances publiques, nous avons vu qu’il y a un besoin réel dans le sens de former les ETD’s à faire la cartographie et à activer certains nombre de taxes qui ne sont pas actives à leur nivea.»
« Comme vous les comprennez, il y a plusieurs ETD’s qui dépendent beaucoup plus des revenus miniers. Mais le jour où nous n’aurons plus des revenus miniers, il va falloir que ses ETD’s s’auto prennent en charge en ce qui concerne leurs taxes», a-t-il martelé.
Pour sa part, « d’autres activités concernent la comptabilité, la gestion des finances publiques, parce qu’il faudra que ses ETD’s comprennent leur rôle, pour que la gestion soit transparente. En plus, il faudra les doter des outils, sur la chaîne des recettes et la chaîne des dépenses, afin qu’ils comprennent comment l’on doit tenir la comptabilité de l’Etat. Que les fonds mis à la disposition des ETD’s soit bien gérer et que cela répondent aux besoins de la population», a-t-il expliqué.
Il sied de souligner que cet atelier entend présenter formellement aux autorités congolaises nationales, provinciales et locales, ainsi qu’aux acteurs qui agissent sur la gouvernance locale et la décentralisation dans la province du Haut-Katanga, les 6 entités territoriales décentralisées (ETD’s), partenaires officiels du projet AGIR (Appui à la Gouvernance Redevable et Inclusive), plus la Communes de Lubumbashi, Katuba, les villes de Likasi, Kasumbalesa et le secteur de Balamba, qui ont signées le protocole d’accord pour une Gouvernance inclusive et Redevable.