Plus de 10.000 personnes sinistrées des inondations dans l’est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ont été admises lundi dans les infrastructures sportives, aux stades Tata Raphaël et des Martyrs, après la catastrophe causée par les pluies diluviennes de vendredi et samedi.
Ces pluies qui ont coupé la ville en deux et privant l’accès à l’aéroport international de Ndjili, ont démontré toute l’importante accordée au contrat sino-congolaise à travers la construction et l’amélioration des infrastructures.

Ainsi, la construction des rocades sud-est et sud-ouest de la capitale congolaise par la Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A) dans le cadre du programme sino-congolais, s’avèrent plus primordial aujourd’hui pour stopper les inondations produites et préserver la vie des populations ainsi que protéger leurs biens.
Surtout, lorsqu’on sait que ce projet a été placé dans « un vaste programme de construction d’une route périphérique qui formera une boucle autour de Kinshasa, afin de fluidifier la circulation vers l’aéroport international de N’djili ».
Dans sa configuration actuelle de la voirie de Kinshasa, les artères praticables sont en majorité celles aménagées entre 2008 et 2022 dans le cadre du contrat sino-congolais. C’est, entre autres, les grands boulevards (30 juin, Triomphal, Sendwe, etc.) et les grandes avenues (Tourisme, Nzolana, etc…).
En mars 2025, Jules Alingete, inspecteur général des Finances-chef de service, s’est dit satisfait de l’évolution des travaux, après sa descente sur le chantier routier actuellement le plus important dans la capitale : les rocades Sud-Est et Sud-Ouest en construction, en compagnie d’une délégation comprenant les responsables de l’ACGT (Agence Congolaise des Grands Travaux), de COVEC, de GREC 8 et de SICOMINES S.A.

A l’issue de cette visite de l’IGF Jules Alingete, le média en ligne, Congo Guardian, avait fait savoir que ; « la ville de Kinshasa est à un tournant touristique et infrastructurel historique. Les rocades qui y sont en construction transforment son visage et donnent forme à une nouvelle configuration de la ville avec de belles perspectives de son extension, cela au-delà du rôle premier de ces infrastructures routières qui est de renforcer la circulation dans la ville ».
Le 1er avril dernier, il s’en est suivi d’une séance de travail avec les délégués de ces partenaires pour se pencher sur la question d’indemnisations due aux expropriations des riverains…
À cette occasion, Jules Alingete a réuni dans ses bureaux les représentants de l’ACGT, de la SISC, de CREC 4, de CREC 8 et de la SICOMINES en vue de procéder, en premier lieu, à l’évaluation du niveau d’avancement des travaux et, ensuite, à assurer une transparence effective dans la gestion des charges, afin d’éviter toute dérive financière.
Il a mis l’accent sur le contrôle rigoureux des coûts de construction, estimant primordial « d’avoir une vision claire des coûts engagés et de s’assurer que chaque dépense soit justifiée ».

Long de 63 km dont 41,54 pour la partie Sud-Est et 21,38 pour la partie Sud-Ouest, les rocades en aménagement relient les communes de Mont Ngafula à celle de la Nsele via les communes de Ndjili et de Kimbanseke. Les travaux avancent de façon satisfaisante, et plusieurs acteurs encouragent ce partenariat afin de permettre à la RDC de développer ses infrastructures.
La partie Sud-Est, dont les travaux d’exécution sont effectués par COVEC, comprend l’avenue Ndjoku, l’avenue Buma (appelée aussi Antoine Gizenga), le quartier Ndjili Brasserie, l’avenue de la Paix, le quartier Kimwenza Gare et Mitendi. Tandis que dans la partie Sud-Ouest, les travaux sont exécutés par CREC-8 sur le tronçon Mitendi-Mbudi. C’est la raison pour laquelle on parle du tracé Mbudi-Aéroport international de Ndjili.

De son côté, la SICOMINES S.A. s’est dit déterminée à poursuivre l’exécution des travaux de construction des rocades de Kinshasa, lancés par le Président Félix Tshisekedi, en juin 2024, et dont elle est la source première des financements comme convenu dans le contrat sino-congolais et rappelé dans l’Avenant n°5 conclu le 14 mars 2024.

Aussi, cette entreprise minière continue d’exécuter sa part de responsabilités dans les engagements pris pour le financement des infrastructures programmées par les autorités congolaises.