Tout comme à Kinshasa la capitale, la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, connaît une fourniture électrique de mauvaise qualité, caractérisée par des coupures intempestives, voire des délestages. Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) saisit l’occasion du passage du Président de la république à Kisangani pour plaider en faveur de l’amélioration de la fourniture de l’énergie électrique, bien que le Président s’y est plutôt rendu pour inaugurer un aéroport.
Dans une déclaration écrite publiée ce mercredi 23 octobre, la Lucha rappelle que « la ville de Kisangani est entrée depuis plus de 7 ans maintenant dans un cycle de délestage répétitif non sans conséquence sur son économie (fuite des capitaux, fermeture des entreprises,). Les machines du barrage de la Tshopo qui a été construit en 1956 sont non seulement devenues vétustes mais aussi, incapables de satisfaire le besoin énergétique de la ville (dont la démographie est en perpétuelle croissance) estimé à 40 megawats ». Il suggère à l’État congolais d’acheter de nouvelles turbines et machines pour accroitre la capacité de production de ce barrage qui, selon lui, ne produit actuellement que moins de 8 mégawatts.
La ville de Kisangani compte plusieurs entreprises minières et extractives qui contribuent significativement à l’économie nationale, à en croire les derniers chiffres périodiques du rapport de l’ITIE-RDC. Mais le barrage électrique de Tshopo 1 tourne au ralenti, mettant en péril non seulement le fonctionnement des entreprises extractives mais aussi, les activités de la communauté locale.
Daniel Bawuna