La vice-ministre des Finances, O’neige N’sele, a déposé lors de la quatre-vingt-quatorzième réunion du Conseil des ministres de la République tenue il y a deux semaines, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt signé le 20 janvier 2023 entre Kinshasa et le Fonds africain de développement (FAD) pour la construction du corridor économique transnational entre la République démocratique du Congo et l’Angola.
Dans son intervention, la vice-ministre de Nicolas Kazadi a tenu à préciser les chiffres du financement qui, selon elle pourrait s’élever à près de 99 224 400 dollars américains. Ce projet régional entre la République démocratique du Congo et son voisin du sud-ouest vise à contribuer à l’amélioration de l’inter-système national de transport routier et la promotion du commerce intra-régional en Afrique centrale et australe.
O’neige N’sele a conclu son allocution en précisant que ce projet s’articule autour de trois composantes, dont les infrastructures routières et travaux connexes, le renforcement des capacités, appui institutionnel et facilitation des transports et des échanges ; la gestion et suivi du projet, a indiqué le compte-rendu de la réunion du vendredi 14 avril.
A titre de rappel, créé en 1972, le Fonds africain de développement est administré par la Banque africaine de développement (BAD). Il comprend 29 pays contributeurs et bénéficie à 38 pays, dont près de la moitié sont classés comme États fragiles et touchés par des conflits. Depuis qu’il est devenu opérationnel en 1974, le FAD a investi 45 milliards de dollars américains.
En tant que guichet de financement préférentiel du Groupe de la BAD, le Fonds africain de développement accorde des subventions et des prêts concessionnels, des garanties et fournit une assistance technique pour les études et le renforcement des capacités en finançant des projets et des programmes qui stimulent la réduction de la pauvreté et le développement économique dans les pays membres régionaux à faible revenu. (PMR).
Marcus Kasembe