Le Nigéria revient à la hauteur du rang, après sa chute du mois de mars 2024 dernier, où il avait perdu sa place de premier pays subsaharien producteur de pétrole brut au profit de la Libye en raison de sa baisse en production d’or noir.
A en croire le rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) rendu public le mardi 14 mai et consulté par MINES.CD, au mois d’avril, le Nigeria a réalisé la production en moyenne de 1.28 million b/j de pétrole brut.
Selon ce rapport mensuel du mois de mai, le Nigerian a réalisé une hausse de 4,07% par rapport aux 1,23 million de b/j du mois de mars.
Devant l’Algerie qui a produit 9007 000 b/j, l’exploit du Nigeria de reprendre sa place de premier producteur africain d’or noir est liée à la volonté de son gouvernement en mettant les efforts colossaux pour améliorer la production avec comme objectif manifeste d’atteindre le quota de l’OPEP qui est chiffré à 1,5 million b/j.
Ces efforts du développement interviennent dans un contexte particulier de sécurité et de fluctuation des prix du brut et les défis de l’industrie pétrolière qui ne déstabilisent pas le pays à réaliser ses exploits dans ce secteur pétrolier étant comme la force économique du Nigéria.
Dans sa politique de gestion pétrolière, le Nigéria envisage d’augmenter sa production de brut et de condensat à environ 2 millions de bpj d’ici la fin du premier trimestre 2024, et d’atteindre 2,5 millions de bpj au cours des deux prochaines années.
L’ODEP est également une organisation intergouvernementale qui vise à rééquilibrer les relations entre les pays producteurs et les compagnies pétrolières occidentales qui régissent le marché depuis sa création à la fin du XIXe siècle.