Les entreprises minières occidentales ont redressé leur cap et vise la République démocratique du Congo comme terre promise d’investissement minier, c’est ce qu’affirment plusieurs analystes spécialisés dans les minerais et ressources naturelles.
Pendant une longue période, les entreprises occidentales avaient réduit leur présence en Afrique centrale particulièrement en RDC et en Zambie pour laisser la place à la Chine afin de combler le vide. Retour à la case départ, les entreprises occidentales ont changé le fusil d’épaule à l’instar de Barrick, Anglo American ou BHP. Un changement de cap qui se justifie par « la transition énergétique et son besoin croissant en divers métaux, les juridictions africaines jugées à risque semblent désormais tout à fait fréquentables ».
Face aux besoins de la montée de la transition énergétique dans le monde, les deux pays notamment la RDC et la Zambie ont conclu un protocole d’accord en avril dernier pour développer une chaine d’approvisionnement pour les matériaux de voitures électriques. Ce secteur pourrait consommer annuellement 4 millions de tonnes de cuivre d’ici 2040 (contre 300 000 tonnes en 2020) selon CRU Group, et 320 000 tonnes de cobalt d’ici 2026 (contre 175 000 tonnes en 2021, selon le Cobalt Institute).
Reste à savoir, si ces entreprises occidentales sauront respecter la réglementation en vigueur de ce secteur dans les deux pays comme le code minier en RDC, instauré depuis 4 ans par le prédécesseur de Félix Tshisekedi. Cette question divise mais ce dernier est déterminé à relancer l’économie de son pays.