Les pays africains se sont engagés à changer le paradigme, dans la gestion de leurs ressources naturelles en optant pour le développement des chaînes de valeurs.
Ils ont pris cette décision à l’issue du sommet extraordinaire des Chefs d’Etats et des gouvernements des pays de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique tenu vendredi à Niamey, au Niger, indique un document du ministère de l’Industrie parvenu le même jour à l’ACP.
Au nom du Président, Félix Tshisekedi, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a appelé les pays africains, à élaborer des plans opérationnels pour réaliser ce grand rêve.
« Ce sommet d’industrialisation est un signal fort qui va permettre aux différents pays de devoir changer de paradigme de gestion de leurs ressources pour que désormais la transformation se passe au continent », a-t-il dit, avant d’inviter les dirigeants africains, à allouer des budgets conséquents pour booster le secteur industriel. Il a aussi invité les différents investisseurs à se rendre en République démocratique du Congo, actuelle meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques.
L’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga nécessite l’appui des différents investisseurs, a conclu le ministre de l’Industrie.
Par ailleurs, plusieurs discours focalisés sur la transformation locale des ressources naturelles africaines, ont été au rendez-vous dont celui du Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat et du Président du Niger, Mohamed Bazoum.
Le ministre du Commerce Extérieur de la RDC, Jean-Lucien Bussa et le Directeur Général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), Auguy Bolanda ont pris part à ce sommet qui a précédé celui portant sur la Zone de Libre-échange continental africaine (ZLECAF), augurant l’intégration avec le commerce intra africain, rappelle-t-on.