La République démocratique du Congo devient le centre des enjeux pour une transition énergétique saine, ce qui lui vaut d’être considérée par les USA, comme un pays stratégique à l’accélération de cette transition énergétique mondiale.
Cette crise humanitaire – engendrée par la Russie et l’Ukraine – prouve à suffisance que la RDC a beaucoup à gagner dans la diversification de ses sources d’approvisionnement. D’après Amos Hochstein, émissaire du président américain en mission en RDC, l’urgence est bien réelle, « Que l’économie mondiale soit prise en otage par un seul pays producteur », a-t-il signifié sur la nécessité d’accélérer la transition énergétique.
Une transition énergétique saine
« Dans la mesure où nous accélérons la transition énergétique, au lieu d’utiliser l’essence ou du gasoil, nous allons utiliser les batteries électroniques. Ainsi, on a besoin du cobalt, du Nickel, et du lithium. Le territoire congolais regorge de ces minerais. La RDC peut faire partie de la solution pour le monde », a dit Amos Hochstein.
Dans cette quête de positionnement sur l’exploitation et l’investissement dans ce secteur, les USA posent des conditions sine qua none.
« Nous avons été encouragés par le président Félix Tshisekedi au sujet de l’intérêt qu’il manifeste par rapport à la lutte contre la corruption. Nous voulons le voir en action. Nous souhaitons que ses paroles se traduisent en actions. Dans le secteur des mines, nous voulons voir une réduction significative de la corruption. Si ces progrès se réalisent, vous verrez les genres d’investissement que nous souhaitons voir en RDC.».
Dans cette course au positionnement, la Chine serait l’ennemi à abattre. Les entreprises chinoises possèdent une emprise majoritaire sur le secteur miniers en RDC, pensent les analystes.
Vers la fin de l’an 2020, Félix Tshisekedi avait ordonné un audit des partenariats miniers avec des entreprises chinoises, ce qui était en fait une démarche soutenue par les américains.