Les États-Unis ont officiellement annoncé soutenir financièrement l’expansion de la ligne ferroviaire du corridor de Lobito reliant la République démocratique du Congo et la Zambie aux marchés mondiaux via l’Angola.
Comme renseigné par le gouvernement américain dans un document rendu public le samedi dernier, le président des États-Unis, Joe Biden, a fait cette annonce au cours du sommet du Groupe des sept (G7) qui s’est tenu du vendredi 19 au dimanche 21 mai, dans la ville japonaise d’Hiroshima.
En effet, les dirigeants du G7 ont affirmé leur engagement à identifier de nouvelles opportunités pour faire évoluer le Partenariat mondial pour les infrastructures et l’investissement (PGII). Le président américain Joe Biden et l’initiative phare du G7 en matière d’infrastructures ont attiré de grands investisseurs pour mieux répondre à la demande mondiale de financement d’infrastructures de haute qualité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
De ces initiatives de soutien figure le projet de développement du corridor de Lobito, qui se situe à la frontière séparant l’Angola à la République démocratique du Congo.
« À titre d’exemple, les États-Unis soutiennent le développement du corridor de Lobito avec un investissement initial dans une expansion ferroviaire qui pourrait devenir la principale infrastructure de transport à accès libre reliant la République démocratique du Congo et la Zambie aux marchés mondiaux via l’Angola », peut-on lire dans ce document consulté par MINES.CD.
Dans le même registre, ce groupe de discussion et de partenariat économique a indiqué rechercher encore plus d’investissement pour élargir le projet de développement du corridor de Lobito afin d’atteindre d’autres pays africains et coins du monde.
« Le Partenariat mondial pour les infrastructures et l’investissement recherche activement des opportunités supplémentaires pour connecter les investissements initiaux du corridor de Lobito à travers le continent, à la Tanzanie et, finalement, à l’océan Indien », a expliqué le gouvernement américain.
Fin avril 2022, la République démocratique du Congo et la Zambie, parrainée par les États-Unis, signaient un accord d’exploitation commune de lithium pour la mise en place d’une usine de fabrication des batteries pour des véhicules électriques.
Avec la signature de cet accord, la République démocratique du Congo et la Zambie s’étaient engagées à mettre en place un cadre de gouvernance commune dénommé « Conseil de la Batterie de la Zambie et de la RDC » coiffé par les Chefs d’État de ces deux pays ; la Secrétaire générale adjointe de l’ONU ; la Secrétaire exécutive de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique ainsi que Afreximbank avec l’appui d’un comité technique chargé de suivi et évaluation.
Emmanuel Lufiauluisu