La Sino-congolaise des mines a procédé mardi 10 octobre, à la dernière étape de distribution des intrants agricoles aux producteurs de maïs dans le village Biwaya, après ceux de Yenge, Mapendo, et Mutaka dans la province du Lualaba, au profit des agriculteurs, dans le cadre de ses engagements établis dans son cahier des charges.
Une production de 500 hectares (ha) de maïs est attendue grâce à l’appui en intra agricoles de la Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A), aux agriculteurs de ces villages de la province du Lualaba en République Démocratique du Congo, a-t-on appris, de cette entreprise minière.
« Le résultat attendu de ce projet est la distribution des intrants aux ménages soit par Ha : 25 kg de semences, 260 Kg de NPK et 250 Kg d’urée, pour un total de 500 hectares, la formation et les renforcements en capacité des producteurs des maïs dans ces villages », a fait savoir la SICOMINES, à l’occasion de la clôture de la distribution des intrants agricoles au village Biwaya.
Selon la SICOMINES, ce projet va augmenter les niveaux de revenus des ménages des villages environnants son projet minier, pour une production durable de maïs de qualité en tant que culture de rente, et aussi, améliorer le bien-être des familles.
Cette entreprise minière fait savoir que cet appui va également augmenter le rendement des producteurs mais aussi promouvoir l’amélioration de la sécurité alimentaire et faciliter la création des petites et moyennes entreprises durables.
« La culture de maïs est pratiquée dans ces villages mais le rendement est faible dû à l’état du sol, le manque des semences et des engrais. Cette situation décourage les agriculteurs et les poussent à abandonner ce secteur, a souligné le chef du village Mapendo, Boniface Musompo.
« Vous voyez ces produits qu’on nous a emmené aujourd’hui, c’est pour nous aider à cultiver le maïs, c’est pour rendre la terre fertile. Faites-en bon usage pour que nous ne manquons pas la farine de maïs. Ce n’est pas pour aller vendre, je vous interpelle », a-t-il poursuivi, s’adressant à sa population.
« On nous a apporté ces produits pour rendre notre terre fertile, cultiver et afin de combattre l’autosuffisance alimentaire dans nos villages », a renchéri pour sa part, un membre du comité local de gestion, Justin Kandala.
Pour la SICOMINES, ce projet qui s’inscrit dans le cadre de son cahier des charges, se justifie par la vision de promouvoir l’agriculture dans ces villages.
Après cette dernière étape de Biwaya, la SICOMINES poursuit avec les formations et les renforcements en capacité des agriculteurs pour améliorer leur production, note-t-on.