Le ministre provincial des Mines, Jacques Kaumba Mukumbi, a dénoncé, mercredi au cours d’un point de presse, l’exploitation minière clandestine et anarchique dans la cité Gécamines de Mutoshi à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba.
« Quand vous arrivez à Mutoshi, au-delà des puits érigés dans la partie concédée aux coopératives minières, il y a des puits dans les parcelles des gens », a-t-il déclaré, avant de condamner cette exploitation minière illicite qui met les habitants de ladite cité en danger. « Plusieurs maisons sont dans un état d’affaissement très avancé », a-t-il alerté, soulignant que cette exploitation minière anarchique date d’environ deux ans.
Le ministre Jacques Kaumba a promis l’implication de son ministère pour prévenir le désastre naturel dans cette cité en vue de préserver la vie des habitants.
Ila fait savoir que les enquêtes sont en cours pour établir les responsabilités et la justice est saisie pour punir les personnes impliquées dans cette situation désastreuse.
Vers la délocalisation…
Le ministre provincial des Mines dans la province du Lualaba, Jacques Kaumba Mukumbi a demandé à la société CHEMAF entant que partenaire de la Gécamines de prendre des dispositions pour procéder dans les jours à venir, à la délocalisation des habitants de la cité de Mutoshi, impactée par l’exploitation minière artisanale.
Il a précisé que dans un premier temps, six maisons seront urgemment isolées en collaboration avec les parties prenantes pour sauver les habitants.
M Jacques Kaumba a demandé notamment aux médias, à la société civile et aux forces vives de sensibiliser la population chacun en ce qui le concerne, pour mettre fin à l’exploitation minière clandestine et anarchique, promouvoir le développement durable et préserver l’environnement. Il a également appelé toutes les entreprises minières du Lualaba à surveiller et à protéger leurs concessions minières en respectant strictement le code minier de la RDC.
Le ministre Jacques Kaumba Mukumbi a promis d’effectuer plusieurs descentes dans les différents sites d’exploitation minière artisanale pour s’imprégner de l’évolution des activités. Car, a-t-il dit, l’exploitation artisanale est prévue par la loi. Il a émis les vœux de travailler en collaboration avec les structures d’appui qui accompagnent les communautés pour trouver des solutions adaptées à la problématique des mines tout en préservant l’environnement et la vie des populations.